Blog de Marc Deneuche

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Solidar-Belle 1ère Edition

SOLIDAR-BELLE est un groupe de réflexion et de propositions constructives pour BAILLEUL 2014. Nous sommes allés à la rencontre du Dr Marc DENEUCHE.

   

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Solidar-Belle : Docteur DENEUCHE pouvez-vous vous présenter pour les Bailleulois ?

 

Dr DENEUCHE : Après l’Indicateur des Flandres et la Voix du Nord, je vous remercie de vous intéresser à ma candidature. 


J’ai 56 ans, je suis né à Hazebrouck en 1957 et je suis arrivé à Bailleul en 1967 comme pensionnaire au collège Immaculée Conception.

 

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Solidar-Belle : Pensionnaire à 10 ans cela n’a pas du être facile ?

 

Dr DENEUCHE : Je n’en ai pas souffert et cela m’a probablement forgé le caractère. A l’époque nous étions très nombreux à être pensionnaires et la semaine était longue, nous arrivions au collège le dimanche à 15 h et les cours se terminaient le samedi midi et certains pensionnaires ne rentraient chez eux qu’une fois par mois.
J’ai gardé un excellent souvenir de ces années d’enfance passées à Bailleul et c’est pour cette raison qu’en 1987, après quelques années de remplacement, j’ai décidé de revenir à Bailleul pour m’y installer comme médecin généraliste.

 

Solidar-Belle : En 20 ans, la ville avait- elle beaucoup changé ?

 

Dr DENEUCHE : Non assez peu. Bailleul était toujours aussi jolie et je retrouvais la ville à la campagne de mon enfance. Par contre si le cadre était toujours aussi agréable, j’étais surpris de voir qu’au fil des années, Bailleul prenait du retard par rapport aux villes voisines Armentières, Hazebrouck et Poperinge.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous donner des exemples ?

 

Dr DENEUCHE : Trois exemples :

- La piscine inaugurée par Joseph LEGRAND en 1975 me semblait minuscule, elle n’avait pas évolué et beaucoup de Bailleulois préféraient nager à Poperinge.

- La salle des fêtes qui avait accueilli des grands noms de la chanson française était surclassée par Espace Flandre à Hazebrouck

Enfin il n’y avait plus de lycée d’enseignement général depuis 1972 alors qu’en 1985 sous François Mitterrand l’objectif du gouvernement était 80% de bacheliers.

 

Solidar-Belle : C’est important cette image de «Ville à la campagne » ?

 

Dr DENEUCHE : Oui, cela me semble très important et il faut absolument préserver cet équilibre unique en étant vigilant car c’est un équilibre fragile. «Avoir de la campagne», cela veut dire aider nos agriculteurs à vivre dignement de leur travail cela veut dire aussi leur permettre de circuler car la mode est aux ralentisseurs et aux chicanes qui ralentissent la circulation mais gênent considérablement les engins agricoles. Cela veut dire aussi respecter leur travail, leur permettre de développer leurs activités et promouvoir les produits locaux.

 

Solidar-Belle : Depuis près de trente ans, vous observez Bailleul. Quels sont ses atouts ?

 

Dr DENEUCHE : Située à proximité de l’A25 et sur un axe ferroviaire important, Bailleul bénéficie d’une situation géographique privilégiée entre Lille et Dunkerque.


Bailleul possède cependant trois atouts sous-exploités :

 

- Premièrement des compétences en matière de santé

Malheureusement, toujours pas de scanner, la fermeture de la maternité, de la chirurgie et la réduction considérable du nombre de lits en psychiatrie sans parler de la fermeture de la clinique chirurgicale de la rue d’Ypres où opéraient des chirurgiens de renom les Pr Ampe et Callens.

 

- Deuxièmement, l’Harmonie municipale de Bailleul

Un groupe musical dont la qualité est reconnue dans toute la France (l’HMB a participé au carnaval de Nice) et qui n’a pas d’espace à sa mesure pour répéter et s’exprimer. -

- Troisièmement, le carnaval 
Là encore, un événement qui participe au rayonnement de Bailleul et qui est contraint de refuser du monde aux bals faute de place.

 

Solidar-Belle : Venons-en aux élections municipales. Pouvez-vous résumer en quelques mots les grandes lignes de votre programme ?

 

Dr DENEUCHE : Mon programme est axé sur l’emploi ; il faut revitaliser Bailleul pour attirer les entreprises de demain c'est-à-dire des entreprises de haute technologie non polluantes, à haute valeur ajoutée et pourvoyeuses d’emplois qualifiés.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par haute technologie, haute valeur ajoutée et emplois qualifiés ?

 

Dr DENEUCHE : Ce que je propose pour Bailleul, Martine AUBRY tente de le réaliser à Lille en concentrant dans Euratechnologies et Eurasanté toutes les entreprises innovantes de demain. 
Arrêtons de subir sans rien dire. 
Regardez chaque matin tous ces Bailleulois contraints de prendre le train ou d’endurer les embouteillages de l’A25 alors que l’on a le potentiel pour créer des emplois d’avenir à Bailleul.

 

Solidar-Belle : Comment s’y prendre ?

 

Dr DENEUCHE : Commençons par créer une ruche d’entreprises dans les trois pôles de compétence de Bailleul :

 

SANTE-ALIMENTATION / CULTURE-COMMUNICATION / NATURE-ENERGIES RENOUVELABLES

 

Solidar-Belle : Et après ?

 

Dr DENEUCHE : Pendant 15 ans, j’ai dirigé l’ICM (l’Institut de Communication Médicale) et depuis 1990 j’enseigne à la Faculté de Médecine. Je suis également directeur de thèse et président du CMGE (le Collège des Médecins Généralistes Enseignants du Nord Pas-de-Calais). Toutes ces activités m’ont permis de développer un bon carnet d’adresses qui peut être précieux pour attirer des jeunes chefs d’entreprise.

 

Solidar-Belle : Vous pensez qu’ils vont venir uniquement pour vous faire plaisir ?

 

Dr DENEUCHE : Non je ne suis pas naïf, pour les attirer il faut leur procurer des conditions d’implantation attrayantes, les aider dans leur développement et offrir des conditions de vie agréables pour leur famille. Cela implique d’avoir une ville propre et protégée de la délinquance, une circulation fluide, un lycée d’enseignement général et des équipements sportifs et culturels modernes.
C’est pour cette raison que je propose d'ouvrir un lycée d’enseignement général. Les frais de transport augmentent et vont continuer d’augmenter, sans compter la fatigue due aux longues heures de trajet. Si l'on veut que nos jeunes se forment à des métiers qualifiés et aux emplois de demain, il faut leur donner les moyens d’étudier dans les meilleures conditions possibles et ne pas les handicaper par une heure de transport par jour.

Le second projet est la création d’une salle de spectacle de 2000 places, qui selon les agences artistiques contactées, ferait toujours le plein grâce à sa situation géographique privilégiée.

 

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Cela permettrait à l’HMB et à toutes les associations artistiques de disposer d’un complexe spacieux et aux bals du carnaval et autres grandes manifestations bailleuloises de se produire dans des conditions de sécurité optimale.

Enfin le troisième projet est la construction d’un foyer pour les personnes âgées car l’actuel à 40 ans. Les listes d’attente sont longues et malheureusement beaucoup de Bailleulois sont contraints de s’expatrier pour leurs vieux jours.

  

Solidar-Belle : Expliquez-nous quels emplois seront créés ?

 

Dr DENEUCHE : Des emplois de professeurs, de conseiller principal d’éducation, d’assistants de direction, de cadres administratifs, de secrétaires, de comptables, d’assistants d’éducation, d’agents de sécurité, d’aides-soignants, infirmiers, diététiciens, assistantes sociales, ergothérapeutes, psychologues, kinésithérapeutes, , de standardistes, cuisiniers, serveurs, maquettistes, décorateurs, éclairagistes, techniciens son et effets spéciaux, machinistes, régisseur, webmaster, animateurs, sans parler du personnel d’entretien et de réparation.

Autant d’emplois non délocalisables qui contribueront à la prospérité et au bien-être des Bailleulois.

 

Créer des emplois en utilisant les compétences des Bailleulois dans les domaines de la santé, de l’aide aux personnes âgées, de la culture, des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) et des énergies renouvelables, voila mon projet. Ces créations vont permettre aux entrepreneurs, aux ingénieurs, aux cadres mais aussi aux employés et aux ouvriers de travailler à Bailleul dans une ville chaleureuse, dynamique, tournée vers l’avenir. Une ville qui n’oublie pas ses racines et met en valeur ses richesses architecturales.

 

Solidar-Belle : Tout ceci va prendre du temps pour se mettre en place.

 

Dr DENEUCHE : Oui, je n’ai pas de baguette magique….. 

Mais le monde évolue très vite. Si Bailleul ne réalise pas ces projets, d’autres le feront à notre place et dans six ans il sera trop tard .Bailleul sera devenue une ville dortoir avec une jeunesse désœuvrée qui va vivre de petits boulots ou va devoir se lever très tôt et subir deux heures de transport pour un travail pénible. Ou qui sera contrainte de quitter définitivement Bailleul pour trouver du travail ailleurs.

 

Solidar-Belle : Tout ceci devrait entraîner de nouvelles dépenses ?

 

Dr DENEUCHE : Non et je vais apporter des propositions chiffrées pour ces trois projets ; tous les jours les Bailleulois me décrivent des dépenses inutiles, de l’argent jeté par la fenêtre ou des projets mal ficelés qui coûtent très cher à la collectivité.

A commencer par les bureaux d’études qui proposent pour des sommes pharamineuses des rapports en dépit du bon sens : des feux tricolores disposés de manière incongrue, la circulation dans la rue de Lille qui a déjà été refaite plusieurs fois ; les ronds-points mal conçus qui doivent être refaits en permanence, sans évoquer le
« dysfonctionnement » du CCAS et globalement un laisser-aller général et des gaspillages qui coûtent beaucoup d’argent aux contribuables.

 

Solidar-Belle : Un chiffre sur ces gaspillages ?

 

Dr DENEUCHE : L’opacité des comptes de la gestion municipale bailleuloise ne me permet pas de répondre avec toute la précision nécessaire. Mais depuis ma déclaration de candidature, chaque jour les Bailleulois m’informent de gabegies. En mars, je serai en mesure de fournir une estimation précise des économies possibles sans réduire les subventions aux associations ni la qualité des prestations dues aux Bailleulois.

 

Solidar-Belle : Michel GILLOEN dit que vous avancez masqué parce que vous êtes apolitique !

 

Dr DENEUCHE : Certains utilisent le terme « sans étiquette » à la place d’apolitique.

 

Je ne suis lié à aucun parti, ce qui me laisse toute liberté pour me
concentrer sur l’essentiel : la défense de tous les bailleulois.

 

Je ne me reconnais pas dans la gauche de M. CAHUZAC, ni dans l’augmentation de la TVA, ni dans l’écotaxe française (l’impôt le moins rentable au monde), ni dans la réforme des rythmes scolaires, ni dans les 35h qui n’ont été mises en place dans aucun autre pays au monde.
Mais je ne me reconnais pas plus dans la droite Bling Bling, le toujours plus, l’argent-roi, les inégalités sociales et l’opposition systématique des Français entre eux.
Mon parti c’est celui du bon sens, des valeurs de liberté, de travail, de respect et de solidarité.

 

Je veux défendre ceux qui se lèvent tôt pour aller travailler et sont matraqués d’impôts et aussi ceux qui se donnent beaucoup de mal pour trouver un emploi.
je souhaite que tous les Bailleulois puissent vivre dignement de leur travail.

 

Comme dit le proverbe : « Lorsque vous donnez un poisson à un homme, vous le nourrissez pour la journée ; si vous lui apprenez la pêche, vous le nourrissez pour la vie ».
Voilà pourquoi j’attache beaucoup d’importance à l’éducation afin de permettre aux jeunes bailleulois de trouver un travail décent et valorisant.
Nos hommes politiques de droite comme de gauche sont complètement coupés des réalités de la vie de tous les jours et vous voudriez que je leur emboite le pas ?
Non, je tiens à ma liberté de pensée. C’est amusant de relire Mélusine où Michel GILLOEN critiquait à longueur de page l’action du gouvernement SARKOZY alors qu’actuellement il n’y a aucune critique de François HOLLANDE.
Personnellement j’ai le courage de mes opinions et lorsqu’une décision est bonne, qu’elle vienne de droite ou de gauche, je la défends.

 

Solidar-Belle : Sur le fond, quelle est votre position entre Socialisme et Capitalisme ?

 

Dr DENEUCHE : Vous me demandez de choisir entre le zoo et la jungle.
Je suis épris de liberté et je me bats tous les jours contre la réglementation tatillonne qui empêche les créateurs de s’exprimer en France. Mais à l’inverse, le rôle de l’Etat et du maire est de protéger le plus faible et aussi d’assurer l’équité entre tous.
Parmi tous les pays développés, c’est en France qu’il y a la plus forte hausse de l’inégalité scolaire. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, il est plus difficile à un fils d’ouvrier de devenir médecin que dans les années 70. C'est totalement inacceptable .Les partis politiques de droite comme de gauche sont directement responsables de cette situation.

 

Solidar-Belle : Finalement, vous préférez le public ou le privé ?

 

Dr DENEUCHE : Quand va-t-on arrêter d’opposer public et privé, ruraux et urbains, riches et pauvres ?
Il faut au contraire permettre à chacun de pouvoir s’épanouir dans le respect des autres.

 

Actuellement, l’opposition entre public et privé est très artificielle et on peut regretter qu’aucun gouvernement n’ait cherché à réduire les inégalités. Plutôt qu’opposer, je préfère mettre en avant les créateurs qu’ils soient du public ou du privé ; les producteurs qu’ils soient chefs d’entreprises ou salariés, tous ceux qui apportent des richesses au pays.

 

Il faut réduire la bureaucratie, les contrôles abusifs, les taxes en tout genre, l’empilement des règlements et des réformes parfois contradictoires qui paralysent les initiatives jusqu’à inciter les jeunes et les entrepreneurs à s’expatrier.

 
Solidar-Belle : Vous n’avez pas encore présenté votre liste ?

 

Dr DENEUCHE : Cette liste sera dévoilée progressivement. Je veux qu’elle reste ouverte à tous les Bailleulois Je veux une liste, représentative de toutes les professions avec des jeunes et des personnes plus expérimentées. 

Une alchimie complexe où tous les quartiers et les hameaux sont représentés.
Les critères essentiels sont la motivation, la compétence, la disponibilité et l’empathie pour Bailleul et les Bailleulois.

 

Solidar-Belle : L’Intercommunalité est en route. Cela veut-il dire augmentation d’impôts ?

 

Dr DENEUCHE : C’est ma crainte car il est tellement facile de dépenser l’argent des autres et au niveau de cette intercommunalité, je m’engage à être très vigilant au côté des maires des villages afin que l’argent ne soit pas jeté par la fenêtre.

 

Solidar-Belle : Quels étaient vos rapports avec l’ancien maire Jean DELOBEL ?

 

Dr DENEUCHE : C’était une personnalité d’exception, un humaniste et deux actions le symbolisent : la bibliothèque Danièle et François Mitterrand et surtout son amour des Sapeurs Pompiers.
A l’époque le service des Sapeurs Pompiers dépendait de la commune et nous avions à notre disposition un matériel de secours de 1er ordre avec notamment sur le plan médical, une trousse d’urgence avec 2 défibrillateurs. C’était un précurseur dans le domaine de la santé et ce matériel a permis de sauver la vie de nombreux bailleulois.
Là encore, nos hommes politiques ont décidé par la loi de départementaliser les Sapeurs Pompiers.
Le résultat, c’est un coût beaucoup plus élevé pour la commune et la perte d’une partie du matériel. Pour les Sapeurs Pompiers, c’est une régression car ils avaient appris à préparer une perfusion ce qui permettait de gagner de précieuses minutes ; actuellement ils ne sont même plus autorisés à utiliser un lecteur de glycémie !

 

Solidar-Belle : Gérer une ville nécessite beaucoup de disponibilité. Pourquoi ne pas avoir décidé de prendre tranquillement votre retraite ?

 

Dr DENEUCHE : Effectivement, j’ai bien conscience que cet engagement va rogner considérablement sur mes heures de loisirs et sur ma vie familiale.
Sur le plan professionnel, je continuerai à exercer la médecine car je ne veux pas me couper des réalités en cumulant les fonctions électives. Je ne serai pas député, ni conseiller général, ni président de l’intercommunalité .

 

Mon engagement sera au service exclusif de tous les Bailleulois comme mon activité médicale où je soigne tous mes patients avec la même énergie quelles que soient leurs opinions politiques.
En revanche, j’arrêterai l’enseignement à la Faculté de Médecine, la direction des thèses, les travaux de recherche en médecine générale, la présidence du Collège des Médecins Généralistes Enseignants du Nord / Pas de Calais et la présidence de l’OGEC du Lycée Depoorter.

 

Enfin depuis 1990 j’ai effectué plus de 10 000 interventions avec les Sapeurs Pompiers de Bailleul et l’arrivée des professionnels réduit mon utilité. Le Département va probablement souhaiter trouver un jeune médecin pour me remplacer.

 

Solidar-Belle : Que souhaitez vous ajouter ?

 

Dr DENEUCHE : J’aimerais souhaiter

 

Une belle année de santé, de joie et de paix à tous les Bailleulois !

 

Je souhaite que la situation économique et les conditions de vie des Bailleulois s’améliorent.

 

J’ai pu exposer les grandes lignes de mon programme et les documents suivants me permettront de détailler ces objectifs.

 

J’invite les Bailleulois à continuer à m’envoyer leurs idées, leurs souhaits et leurs soucis par courrier, par mail deneuche@deneuche.fr ou a réagir directement sur mon blog.

 

Qu’ils sachent que, quelque soit leur vote, je resterai médecin et toujours à leur disposition pour les aider.

 

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03/02/2014
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Solidar-Belle 2nde Edition 1/2

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 Securité, un droit pour tous

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 «Le maire est l’autorité compétente pour prendre les mesures nécessaires au maintien de l’ordre, de la sécurité et de la tranquillité sur le territoire de la commune.»

 

Une police municipale, Oui si les Bailleulois en veulent mais à plusieurs conditions :

 

- Ne pas augmenter les impôts

- Une police qui ne verbalise pas et n’est pas armée

- Une police qui fait de la prévention, de la pédagogie

- Une police qui renseigne et rassure

- Une police qui protège et porte secours à l’image des maîtres nageurs de la police nationale

 

La vidéosurveillance, Oui si les Bailleulois en veulent pour leur assurer une nuit sereine à l’abri des cambriolages et des violences

 


Un cambriolage se produit toutes les 1.5 minutes !

Source planetoscope

 

 

La sécurité des manifestations Nous nous engageons à assurer gratuitement le service d’ordre des expositions, soirées, spectacles et bals bailleulois afin que chacun puisse s’amuser, se distraire et se cultiver en toute sécurité.

 

 

 

 

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09/02/2014
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Solidar-Belle 2nde Edition 2/2

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Santé - Solidarité

 Votre bien être est notre priorité

 

Cinq médecins ont stoppé leur activité libérale en 2013

Un seul a trouvé un successeur

Sans démarche volontariste et concertée avec les professionnels de santé.

Bailleul peut devenir un désert médical.

 

Oui il est quasi impossible de rouvrir la chirurgie alors qu’en 1990 la chirurgie ambulatoire à Bailleul était plus importante qu’à Hazebrouck.

 

Avoir un scanner semble peu probable mais il faut se battre pour obtenir une IRM dédiée plus simple à installer, beaucoup moins onéreuse à l’achat et qui n’existe ni à Hazebrouck ni à Armentières.

 

Enfin l’avenir est aux maisons médicales pluridisciplinaires associant médecins généralistes, spécialistes, kinésithérapeutes, infirmières, psychologues, diététiciens, assistantes sociales, orthophonistes, pédicures podologues, ….

 

Depuis un an, les médecins du centre médical de la rue du musée réfléchissent à la réalisation d’un MUST (Maison Universitaire de Santé) qui permettrait d’élargir l’offre de soin, de former les étudiants en médecine et de favoriser la venue de remplaçants et de successeurs.

 

En ce qui concerne la permanence des soins, un médecin généraliste assure une garde sur Bailleul chaque soir de 20H à minuit et le week-end.

Autrefois la garde était assurée toute la nuit et l’on pouvait contacter directement le médecin mais actuellement nos politiques pour des raisons économiques parfois difficiles à comprendre ont décidé de centraliser les appels sur Lille et de stopper la régulation des soins à minuit ce qui explique les difficultés à avoir un médecin notamment en période d’épidémie.

 

Sans sécurité, pas de bien être

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12/03/2014
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Solidar-Belle 3ème Edition

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EDUCATION ~ EQUITE  ~ CULTURE ~ CONCERTATION   

 

Solidar-Belle: En ville , on ne parle plus que du lycée

 

Marc DENEUCHE : Effectivement, nos propositions reçoivent un excellent accueil de la part des Bailleulois qui attendent avec impatience l’ouverture du lycée, l’inauguration du nouveau foyer pour les personnes âgées et  pour les plus jeunes la salle de spectacle.

 

Il me reste quinze jours pour convaincre l’ensemble des Bailleulois afin que ces trois projets aboutissent dans les meilleurs délais.

 

Solidar-Belle: En titre, vous mettez éducation et équité, qu’entendez-vous par équité ?

                                                                                                                                                   

Marc DENEUCHE : Je vais vous donner un exemple pour me faire comprendre: Un même salaire pour tous c’est l’égalité mais dans la réalité les inégalités sont nombreuses. Certains sont en bonnes santé, d’autres ont un handicap, l’un a hérité et l’autre n’a pas de chance, le premier est plus rapide et le second préfère avoir moins de responsabilités dans son travail.          

Le rôle de la société c’est premièrement que tout le monde ait les mêmes chances et deuxièmement de récompenser le mérite, l’effort et le travail.

C’est aussi de protéger le plus faible et de réduire les injustices.

Malheureusement en France toutes les études le montrent les inégalités s’accroissent et la première des inégalités c’est l’accès aux études. Aujourd’hui, il est plus difficile à un fils d’ouvrier de devenir médecin  que dans les années 70; c’est totalement inacceptable.

           

L'éducation est une arme puissante pour faire évoluer les mentalités et transcender les différences, et le sport est une source d'inspiration, de dépassement, de tolérance et d'apprentissage du respect  de la jeunesse. Ces deux éléments participent à créer une société  plus juste et fraternelle

                                            Nelson Mandela

Les Rythmes scolaires

 

Solidar-Belle : Que peut faire le Maire ?

 

Marc DENEUCHE : Se fixer des objectifs, 19% de Bailleulois sortent du primaire sans maitriser la lecture et l’écriture. Je propose en partenariat étroit avec les Professeurs des écoles que l’on fixe comme objectif de   réduire ce taux de 10% en 6 ans; car ce combat pour l’apprentissage de la lecture et la maitrise de l’écriture est primordial pour permettre aux jeunes de s’épanouir dans notre société

 

Solidar-Belle : Et la réforme des rythmes scolaires ?

 

Marc DENEUCHE : Si les Bailleulois m’élisent je serais obligé d’appliquer la réforme mais on fera une application minimale dans l’intérêt des enfants et de leur famille et surtout je fais le pari que cette réforme sera abandonnée si dans toute la France des mairies sont gagnées par des candidats sans étiquette  politique.

En ce qui concerne le coût pour Bailleul il a été évalué à 180 euros par enfant pris en charge par la ville et par différents fonds (Caf…) En réalité, cette réforme qui n’apporte rien sur le plan éducatif va être financée par vos impôts locaux pour la part supportée par la ville et, pour la part supportée par l’état, grâce à l’augmentation de la TVA. La conclusion, c’est l’ensemble des français qui paieront cette réforme inutile.

 

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Solidar-Belle : Et l’encadrement des enfants ?

 

Marc DENEUCHE : Pour Bailleul  les enfants termineront la classe à 16h00 au lieu de 16h30 ce qui veut dire un temps périscolaire d’une demi-heure. Que peut-on proposer comme activité pour les enfants en 30 minutes?  Le temps de sortir la peinture et les pinceaux et la demi-heure sera déjà passée.

Concernant l’encadrement, comment recruter une quarantaine d’animateurs diplômés en ne leur proposant    qu’une demi-heure de salaire par jour.

Pour ce qui est de la fatigue, tous les spécialistes  en rythmes chrono-biologiques de l’enfants soulignent    l’inadaptation des rythmes éducatifs français et sont unanimes à dire que la coupure du mercredi est indispensable.

 

La vraie réforme consisterait à réduire la journée des écoliers qui est bien plus longue et chargée que celle de la plupart des autres élèves dans le monde.

Or paradoxalement cette concentration du temps d’enseignement propre à la France est inadaptée et rend plus difficile les apprentissages.

Encore une réforme ratée car mal préparée alors que son but était louable car il visait un meilleur équilibre   et une meilleure continuité des temps de l’enfant (temps scolaires, temps périscolaires et temps extrascolaires) ainsi qu’une coordination des actions de l’état des collectivités territoriales et des organismes œuvrant dans le champ éducatif.

 

 Op. bringen en is nie opkweken maer hounger te geven

L’ éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim 

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous faire une proposition concrète en faveur des écoliers ?

 

Marc DENEUCHE :  Oui! La gratuité de la piscine pour les écoles de Bailleul car si l’entrée n’est que d’1,30€ pour les scolaires, pour une famille cela représente quand même 52 euros par an alors que savoir nager peut  sauver des vies.

 

     Le Collège et le Lycée

  
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Solidar-Belle : Et le collège et le lycée?

                                                                                                                                                

Marc DENEUCHE : Le rôle du Maire c’est de donner des perspectives, d’avoir une vision si l’on n’a pas d’objectif ni de projets à 10, 15 et 20 ans la ville va devenir une ville dortoir.

 

Solidar-Belle : Mais le collège est du ressort du département et le lycée dépend de la région.

 

Marc DENEUCHE : Vous avez raison mais nous avons des représentants élus qui sont nos conseillers généraux  et régionaux; leur rôle est de transmettre nos besoins et d’appuyer nos revendications pour un développement harmonieux de la Flandre intérieure

 

Solidar-Belle: Pour vous, ce n’est pas le cas?

 

Marc DENEUCHE: Effectivement, créer un lycée à Estaires, dans une ville de 5000 habitants qui ne possède pas de gare ni d’accès facile me semble être un non-sens.

 

Solidar-Belle: Mais les Bailleulois peuvent se rendre facilement à Armentières ou Hazebrouck .

 

Marc DENEUCHE: C’est vrai lorsque qu’il n’y a pas de grève de train; mais à l’avenir, les transports vont coûter de plus en plus cher et vont donc pénaliser les Bailleulois issus des milieux les moins aisés.

 

Enfin en plus de la fatigue et de la perte de temps, les transports sont source de stress; ainsi j’ai appris qu’à la rentrée, un enfant de 11 ans  n’avait pas pu monter dans le bus parce que celui-ci était plein; vous pouvez imaginer facilement sa détresse.

 

Solidar– Belle : Pensez-vous qu’il soit possible de construire un lycée aussi près d’Hazebrouck et d’Armentières?

 

Marc DENEUCHE : En France, la majorité des villes de 15000 habitants possèdent un ou plusieurs lycées et en ce qui concerne la répartition géographique, Bailleul sera toujours proche d’Armentières et d’Hazebrouck mais d’autres villes dans notre région possède la même proximité et bénéficient chacune d’un lycée.

 

Solidar– Belle : Pouvez-vous nous donner un exemple?

 

Marc DENEUCHE : Oui Caudry (ville de 14000 habitants) située à 14 km de Cambrai  possède son lycée et est entourée par Solesmes (4500 habitants) et Le Cateau (7000 habitants) qui sont distants de 11 km de Caudry.

 

Solidar-Belle : Ces quatre villes ont donc chacune leur lycée public !

 

Marc DENEUCHE : Tout à fait ! Leurs maires sont des visionnaires car l’avenir est aux petites structures de proximité. Bailleul possède un potentiel de 400 jeunes susceptibles de rentrer au lycée chaque année, ce qui permettrait d’ouvrir une structure à taille humaine permettant de dispenser à 1200 jeunes sur 3 ans une formation personnalisée avec une pédagogie innovante.

 

Solidar-Belle :  Mais le Maire actuel constate une baisse des effectifs.

 

Marc DENEUCHE :  Effectivement, je l’ai lu également et j’avoue que par moments j’ai un peu de difficultés à suivre ses raisonnements; en 2010 il annonçait fièrement la création de 800 logements et une augmentation sensible de la population bailleuloise qui se rapprocherait dans les prochaines années de 20 000 habitants.

Récemment il justifie les constructions anarchiques de logements en s’appuyant sur les données de l’INSEE qui constate que la population bailleuloise n’augmente pas et il ajoute qu’il y a de moins en moins de personnes par logement et qu’en raison des séparations il faut prévoir deux logements par famille.

 

Je ne partage pas du tout cette analyse; en réalité lorsque les jeunes quittent le foyer familial ils occupent les nouveaux logements ce qui explique dans un premier temps l’absence d’augmentation de la population puis ces jeunes fondent une famille et ont des enfants et bien évidemment dans un second temps la population bailleuloise va augmenter.

 

Solidar-Belle :  Vous vous opposez à la croissance de la ville?

 

Marc DENEUCHE :  Pas du tout ! Mais cette croissance doit être maîtrisée et progressive je regrette par exemple qu’un quartier ait été livré à un promoteur de Sète. Certaines constructions ont été bâclées et hélas on ne retrouve pas l’identité bailleuloise et il est important de se projeter dans 25 ans où ces 800 nouveaux logements vont entraîner mathématiquement une  augmentation d’environ 2000 habitants sans que l’on ait prévu les équipements socioculturels et sportifs, les places de parking et les commerces de proximité.

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Solidar-Belle :  Vous ne parlez pas beaucoup du collège Maxime Deyts !

 

Marc DENEUCHE : Je suis très inquiet pour l’avenir de ce collège; je vous rappelle qu’il a été construit il y a 40 ans à l’initiative de l’ancien maire, Joseph LEGRAND  et malheureusement malgré toutes les dépenses de rénovation, ce collège restera un vieux bâtiment.

C’est en 2012 qu’il aurait fallu prévoir la création d’un collège ultramoderne bénéficiant du label HQE (haute qualité environnementale) car ces bâtiments « passifs » d’un surcoût ne dépassant pas 5% par rapport à un chantier classique consomme 10 fois moins d’énergie.

 

Solidar-Belle :  Mais il n’est pas trop tard !

 

Marc DENEUCHE :  Si les grands projets nécessitent des années de travail, regardez le contournement de Borre il aura fallu 25 ans de ténacité pour l’obtenir et malheureusement pour Bailleul, un collège vient d’être inauguré à Nieppe ce qui va entraîner à court terme une réduction des effectifs au collège Maxime Deyts.

De plus la réforme des rythmes scolaires est susceptible d’entrainer un afflux d’élèves vers les établissements privés et on peut craindre dans 10 ou 15 ans la disparition pure et simple du collège Maxime Deyts car l’argument d’un des candidats qui consiste à dire qu’il n’y a pas lieu de créer un lycée car Hazebrouck et Armentières sont proches de Bailleul, va se retourner contre nous; pourquoi créer un nouveau collège à Bailleul alors que l’on vient de créer une structure à Nieppe.

 

Solidar-Belle :  Le département a prévu un budget de 10 millions d’euros pour rénover le collège Maxime Deyts; c’est une bonne nouvelle !

 

Marc DENEUCHE :  Vous savez, on a jamais fait du neuf avec du vieux cela me fait penser aux stars du cinéma qui dépensent des sommes exorbitantes en chirurgie esthétique. Les liftings successifs ne vont jamais leur permettre de retrouver leur jeunesse.

 

   Les associations

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Solidar-Belle :  Abordons le thème des associations ?

 

Marc DENEUCHE : Tout d’abord, pour répondre à une question évoquée de manière quotidienne, je m’engage solennellement à rendre leur liberté aux associations, le sport et la culture ne doivent pas être instrumentalisés.

 

Je m’engage à ne pas embaucher mes enfants dans les emplois municipaux et plus généralement le recrutement doit se faire en toute transparence.

En ce qui concerne les associations, si les bailleulois nous confient la direction de la ville je demanderai aux nouveaux élus et à leurs proches de démissionner de leur poste de président ou de trésorier des associations bailleuloises car il n’est pas sain que dans une même famille l’un des membres soit conseiller municipal et vote donc une subvention pour une association dont son épouse est trésorière.

 

Actuellement les Bailleulois sont très vigilants sur la manière dont va se dérouler le recrutement du directeur de l’école de musique

 Solidar-Belle :  Pensez-vous baisser les subventions en faveur des associations?

 

Marc DENEUCHE : Non et afin de garantir aux associations un même niveau de subventions dans les prochaines années, j’ai tenu à m’entourer de personnes expérimentées car les recettes de Bailleul ont baissé et vont encore baisser en raison de la réduction de la dotation de l’Etat et parallèlement les dépenses de fonctionnement ne sont pas maitrisées avec une augmentation de 3,8% lors du dernier exercice.

Solidar-Belle :  On vous voit peu au sein des associations bailleuloises.

 

Marc DENEUCHE : Si ! Je suis présent mais j’aime la discrétion. En revanche si les bailleulois souhaitent que je sorte de l’ombre, il suffit le 23 mars de voter pour notre liste et je m’engage à être au premier rang à leurs côtés à un maximum de manifestations

 

Solidar-Belle :  On ne vous voit pas faire la tournée des cafés.

 

Marc DENEUCHE : Vous plaisantez j’espère! Je garderai toujours mon âme de médecin et il n’est pas question pour moi de caricaturer les autres candidats.

 

Le 23 mars, les Bailleulois seront face à un vrai choix : Un maire qui serre des mains ou un maire qui dessine le Bailleul de demain.

 La Salle de spectacle

 

Solidar-Belle :  Pour la salle de spectacle un candidat évoque une concurrence avec la ville d’Hazebrouck.

 

Marc DENEUCHE : Il ne s’agit pas de concurrence mais de complémentarité; actuellement, il n’y a aucune salle de 2000 places en Flandre intérieure et Bailleul peut proposer un terrain idéalement placé à côté de l’A25 pour permettre l’organisation de salons de l’emploi de l’artisanat mais aussi pour accueillir des vedettes qui refusent de se produire à Espace Flandre à cause de son exigüité (1000 places).

 

Solidar-Belle :  En période de crise Bailleul va s’endetter pour cette salle.

 

Marc DENEUCHE : Le préfet nous impose une intercommunalité de 100000 habitants regroupant 50 villages, le danger si nous ne sommes pas élus c’est que le parti socialiste décide ce qui est bien pour les habitants de flandre intérieure et la balance va toujours pencher pour Hazebrouck; alors que cette ville possède déjà Espace Flandre et l’Orphéon mais aussi un centre socio éducatif, une école de musique flambant neuf et une piscine qui va être agrandie avec les impôts de la communauté de communes de Flandre intérieure.

 

Là encore si l’on suit le raisonnement de Michel Gilloen, Hazebrouck étant très proche de Bailleul, notre piscine bailleuloise risque de disparaître.

 

Solidar-Belle :  J'aimerai revenir sur le financement de cette salle de spectacle.

 

Marc DENEUCHE : Cette salle unique en Flandre intérieure visible depuis l’A25 pourrait être le symbole et la fierté de la CCFI; elle serait financée et gérée par la communauté de communes et serait un phare comme la tour Eiffel pour la France.

 

Le sport

 

Solidar-Belle :  A Bailleul on vous connait comme le fondateur du XV bailleulois mais aimez d’autres sports ?

 

Marc DENEUCHE : C’est vrai j’adore le rugby et plus généralement tous les sports d’équipe. Je pense qu’il est essentiel pour les jeunes d’avoir accès aux activités sportives et l’idée d’un passeport qui permet d’accéder gratuitement pour les jeunes à de multiples activités culturelles et sportives me parait très séduisante.

 

Doet sport je gaet nie meer oud kommen maer meer joug.

Faites du sport vous ne vivrez pas plus vieux mais plus jeune

 

Certaines villes proposent ce même passeport gratuit aux adultes afin de lutter contre le méfaits de  la sédentarité. Cette idée me parait très séduisante et serait bénéfique pour la santé mais je ne peux m’engager sans connaître très précisément l’état des finances municipales avant de faire des promesses.

 

Je vous rappelle notre slogan : Un changement sans risque.

 

Solidar Belle: Racontez-nous la création du XV bailleulois

 

Marc DENEUCHE: C’était dans les années 90 j’avais pratiqué le rugby à l’université et cela me manquait mais la création du club n’a pas été facile car, comme aujourd’hui les élus me disaient que c’était irréaliste, que la ville de Bailleul ne pouvait pas supporter l’investissement pour les installions rugbystiques et que de plus les flamands ne comprenaient rien à ce jeu du sud-ouest et que déjà les effectifs scolaires étant en baisse, il n’était pas envisageable de proposer une activité sportive supplémentaire.

 

Solidar Belle: Et alors? Et alors…?

 

Marc DENEUCHE: Les flamands sont tenaces avec l’aide de Christian Garnier et des bailleulois, nous avons créé un club de rugby. Au départ, j’ai fait office d’entraineur; nous n’avions pas de terrain et l’entrainement se faisait dans une pâture aux milieux des vaches puis nous avons , avec l’aide des agriculteurs aménagé le terrain actuel, rue Mallet Debeune, Les échauffements consistaient à ramasser après hersage les pierres et la ferraille qui jonchaient le sol. Actuellement le club compte 120 licenciés; vous voyez que quand les Bailleulois veulent… Dieu le veut….

 

Solidar Belle: Avez-vous créé d’autres associations ?

 

Marc DENEUCHE: Oui, trois autres associations qui n’ont rien coûté au contribuable car je n’ai pas reçu le moindre centime de subvention en 25 ans.

 

Solidar Belle: Pouvez– vous les décrire ?

 

Marc DENEUCHE: La plus ancienne est l’association « Plus » qui permet à des jeunes de réaliser leur rêve professionnel . J’ai remarqué que très souvent les jeunes se créent des barrières imaginaires « j’aimerai être avocat mais c’est impossible » « j’aimerai devenir sapeur pompier mais le concours est trop sélectif »  « je ne tente pas médecine à cause du numérus clausus » « je suis trop timide, je rate tous mes entretiens de recrutement ».

Dans ces situations très fréquentes, l’association Plus se propose d’apporter le petit coup de pouce qui permet de ne pas rester au pied du podium.

 

Solidar Belle: Que voulez vous dire ?

 

Marc DENEUCHE: Vous avez regardé les jeux olympique de Sotchi  entre le troisième et le quatrième, cela se joue parfois à quelques centièmes de seconde. Notre objectif est de permettre de franchir cette étape pour gagner et souvent je dis: il suffit d’un degré de plus.

 

Solidar Belle: Un degré de plus ?

 

Marc DENEUCHE: Avez-vous déjà essayé de cuire des pâtes avec de l’eau chaude? Avouez que ce n’est pas terrible. Par contre avec un degré de plus on a de l’eau bouillante et çà change tout. Les trains à vapeur ne se déplaçaient pas avec de l’eau chaude mais un degré de plus et on a de l’énergie.
Pour Bailleul je constate beaucoup de tiédeur et notre équipe aimerait apporter un degré de plus; c’est ce que nous appelons « l’énergie sereine »

Solidar Belle: Et les autres associations ?

 

Marc DENEUCHE: L’institut de communication médicale (ICM) a également été créé dans les années 90 à Bailleul pour former des visiteurs médicaux, des délégués pharmaceutiques et des secrétaires médicales. J’ai dirigé cette école durant 15 ans et au cours de ces années nous avons créé une antenne à Lille, à St Quentin et à Rouen.

 

Solidar-Belle : Cette activité était menée en parallèle à votre activité médicale ?

 

Marc DENEUCHE : Effectivement et mes patients n’ont pas souffert de cette triple activité avec les interventions de sapeur pompier.

 

Solidar-Belle : Qu‘avez-vous retenu de ces 15 années ?

 

Marc DENEUCHE : Beaucoup de bons souvenirs car la profession d’enseignant est une activité épuisante mais exaltante; aider les jeunes à réussir leur vie leur permettre de découvrir leurs talents les soutenir pour repousser leurs limites et les accompagner dans la recherche d’un emploi m’ont toujours passionnés.

Et d’ailleurs parmi ces 500 jeunes, nombreux sont ceux qui me contactent notamment sur facebook pour évoquer leur parcours professionnel ou partager les événements qui ponctuent leur vie.

L’ICM m’a permis également de rencontrer nombre de PDG de l’industrie pharmaceutique mais aussi quelques personnalités politiques qui à l’époque n’étaient pas connues du grand public.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous citer quelques exemples ?

 

Marc DENEUCHE : A St Quentin j’ai rencontré Xavier BERTRAND qui était maire et n’avait pas encore été ministre et à Rouen lorsque je recherchais des enseignants médecins, j’ai rencontré le couple FOURNEYRON sans savoir qu’en 2012, Valérie deviendrait ministre des sports de la jeunesse et de la vie associative.

 

Solidar-Belle : Avez-vous créé d’autres associations ?

 

Marc DENEUCHE : Oui ICACE, l’Institut de communication par les arts du cirque et équestre malheureusement alors que Sébastien MALESYS était d’accord pour un partenariat avec EQUIBELLE, la mairie ne disposant pas de terrain pour développer l’école du cirque, j’ai été contraint de m’expatrier sur Steenvoorde.

 

Enfin en 2012 avec Thierry POITOU nous avons créé CONTR-ALTO. 

 

Un débat télévisé
Solidar-Belle : Les Bailleulois aimeraient mieux vous connaître; allez-vous organiser des réunions publiques ?
Marc DENEUCHE : Les réunions publiques ont montré leur limites souvent elles réunissent une quinzaine de convainçus. On est loin des 8000 électeurs bailleulois. Aussi nous souhaitons organiser un débat télévisé réunissant les deux candidats les mieux placés à l’issue du premier tour.
Solidar-Belle : Qui le retransmettrait ?
Marc DENEUCHE : WEO la chaine régionale de la Voix du Nord ou Flandre TV notre chaîne locale et ainsi sans bouger de chez soi, chaque Bailleulois pourrait comparer les 2 programmes et choisir en parfaite connaissance de cause le meilleur candidat pour diriger la commune dans les 6 prochaines années.

 

Le C.O.S. (Comité des Œuvres Sociales)
93000 euros ont été détournés du COS et face à de telles négligences dans beaucoup de démocraties le maire aurait dû présenter sa démission; à Bailleul il n’en est rien et l’affaire est complètement étouffée.
Mais plus grave, les 150 agents de la commune qui se sont portés partie civile se sont vus réclamer par l’avocat des parties civiles une note d’honoraires de 1000 euros chacun.
Plusieurs employés municipaux nous ont contacté car, non seulement ils ont été floués et ils ne comprennent pas qu’on leur demande en plus des frais de procédure alors qu’ils ont très peu de chance d’être remboursés.
Surtout ne payez rien! Vous ne devez pas vous acquitter des frais d’avocat; les frais de procédure seront pris en charge par la ville au même titre que le jugement émis lors de l’affaire de l’Office de Tourisme.

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11/03/2014
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Solidar-Belle 4ème Edition

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Urbanisme ~ Réflexion  ~ Respect ~ Rigueur ~ Rural

 

Solidar–Belle : Quand allez-vous présenter votre liste ?

 

Marc Deneuche : Maintenant, dans un souci de clarté je tenais à commencer par présenter ma candidature puis développer un projet et enfin présenter les personnes les plus aptes pour faire aboutir ce programme.

 

Solidar–Belle : Quelle est la caractéristique de votre liste ?

 

Marc Deneuche : Son originalité principale tient à la diversité de ses membres qui pour la plupart ne se connaissaient pas entre eux avant de venir me rejoindre. Je ne voulais pas une liste composée d’amis.

 

« Nie van de recht  nie van de slinksch, t’is al voren te kiken dan me kun toegaen. »

Ni de droite ni de gauche car c’est en regardant devant que l’on peut avancer.

 

Solidar-Belle : Sur quels critères vous êtes-vous basé ?
Marc Deneuche : le premier critère est la compétence. Je tenais à m’entourer d’économistes et de financiers pour une gestion rigoureuse de l’argent public car nous sommes entrés dans une période de disette où il faudra traquer avec acharnement la gabegie, les doublons, les dépenses de prestige et de fonctionnement inutiles sans saborder l’investissement indispensable pour créer des emplois.  Il est tellement facile de dépenser l’argent que l’on n’a pas gagné…
Je tenais aussi à avoir des enseignants car comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, l’éducation est à mes yeux avec le travail et la liberté des valeurs essentielles. Ensuite je souhaitais des artistes, des musiciens et des sportifs pour représenter nos associations. D’autre part, tous les milieux sociaux devaient être représentés ainsi que les sensibilités mais sans engagement partisan et sans être encarté à un parti politique. Enfin, chaque hameau et chaque quartier devait avoir son représentant.
Solidar-Belle : Aviez-vous d’autres critères ?
Marc Deneuche : Oui, la motivation, la disponibilité et l’empathie pour Bailleul et les Bailleulois. Le critère de disponibilité m’a conduit à choisir de nombreux futurs jeunes retraités dynamiques et prêts à servir leurs concitoyens avec diligence; mais rassurez-vous, il y a aussi des actifs, une mère au foyer et les deux plus jeunes sont âgés de 20 ans.

L’Urbanisme

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous parler d’urbanisme ?
Marc Deneuche : Oui, c’est un sujet fondamental car il concerne la vie de tous les jours pour les Bailleu-lois et souvent dans la presse, les journalistes préfèrent mettre en grand titre : une salle de spectacle alors que le rôle d’un maire c’est avant tout d’améliorer le quotidien des habitants et surtout de répondre rapide-ment à leurs demandes car ce sont les petits tracas du quotidien qui empoisonnent la vie.
Solidar-Belle : Pouvez-vous donner quelques exemples ?
Marc Deneuche : Bien sûr ! Un trottoir défoncé qui reste en l’état pendant des mois et qui ne permet plus de sortir en fauteuil roulant, les excréments canins, les papiers gras qui jonchent le sol, les travaux de voirie interminables par manque de synchronisation. Les voisins bruyants et les incivilités qui se multiplient.
Solidar-Belle: Concrètement, si vous êtes élu, qu’allez-vous faire en matière d’urbanisme?
Marc Deneuche: La ville a été abandonnée aux promoteurs immobiliers et certaines constructions ont été bâclées et se dégradent très rapidement. Je propose de stopper les constructions anarchiques et de réfléchir à un développement harmonieux de Bailleul; les Bailleulois doivent pouvoir donner leur opinion et il n’est pas admissible de modifier leur cadre de vie sans concertation.La circulation dans Bailleul est de plus en plus difficile et si les constructions en centre ville se poursuivent au même rythme, dans six ans, la ville sera complètement asphyxiée.
Solidar-Belle: Vous proposez de tout raser avec un bulldozer ?
Marc Deneuche: Non bien sûr mais c’est pour cette raison qu’il y a urgence à réfléchir ensemble. Je vais vous donner deux exemples : Vous vous souvenez certainement de la maison Onof, le grand parc avec ses arbres centenaires rue de Coussemacker. Pour beaucoup de Bailleulois c’était l’emplacement rêvé pour y construire un foyer pour les personnes âgées à deux pas de la grand place et de l’hôpital.
A l’époque la municipalité a préféré acheter la ferme Barbry en bas de la rue de Lille…
Voilà un exemple de choix avec des conséquences importantes sur la vie de tous les Bailleulois.… De même depuis que j’ai lancé l’idée d’un lycée d’enseignement général certains l’auraient bien vu en face de la gare avenue Deschepper, mais il est trop tard…….

Actuellement, il ne reste que quelques friches industrielles en centre ville (Nordlys, Cabanon...) et il est urgent de réfléchir à leur destination car lorsque ces sites sont vendus aux promoteurs immobiliers sans cahier des charges cohérent, cela peut conduire à un aménagement urbain concentrationnaire avec des nuisances sonores, des embouteillages, un accroissement de la pollution et le risque à terme que Bailleul Ville à la campagne se transforme en Bailleul Ville dortoir.

  

Solidar-Belle : Que pensez-vous de la requalification de la friche Nordlys?
Marc Deneuche : Le département a acheté cette ancienne entreprise avec nos impôts pour y implanter une médiathèque; ce projet que nous avons financé n’a jamais abouti. Actuellement on évoque la construction de logements sociaux avec notre argent, sans demander l’avis des Bailleulois. L’entreprise Nordlys appartient aux bailleulois qui l’ont fait vivre à la sueur de leur front puis ont payé le rachat par le département avec leurs impôts il n’est pas question qu’ils soient à nouveau mis à contribution pour un projet imposé sans aucune concertation et qui va impacter durablement le centre ville.

Solidar-Belle : Que pensez-vous du regroupement des écoles La Fontaine, Sévigné et Victor Hugo sur un même site en centre ville rue St Jacques ?

 

Marc Deneuche : L’intention est bonne et l’idée de scolariser des enfants d’âges différents sur un même site pour améliorer la cohésion de l’équipe éducative me semble louable, mais là encore ce projet ne résiste pas à une analyse approfondie, vous imaginez 380 enfants et les enseignants se présentant tous les matins rue St Jacques alors que le quartier est déjà saturé de voitures et que les professeurs des écoles ont souvent des difficultés pour trouver des places de stationnement, sans parler du coût exorbitant de la rénovation de ce bâtiment qui fait partie du patrimoine historique de Bailleul et qui en plus est situé dans un périmètre classé.

 

Pendant la durée des travaux qui risquent de s’étendre sur plusieurs années où seront scolarisés les élèves ? Vous imaginez les désagréments pour les riverains, les commerçants seront-ils indemnisés pour le préjudice ?

 

Enfin, pourquoi l’école Pasteur n’est-elle pas associée à ce regroupement ?

À l’évidence il couterait beaucoup moins cher d’installer les enfants dans des locaux neufs respectant les normes HQE (Haute Qualité Environnementale) car ces bâtiments passifs consomment dix fois moins d’énergie et permettrait d’accueillir nos enfants dans un environnement écologique favorable à leur développement.

 

Solidar-Belle : Que pensez-vous de la modernisation de la salle des fêtes ?

 

Marc Deneuche : Le candidat sortant a fait l’acquisition à grands frais des deux habitations qui jouxtent la salle et il envisage d’y mettre les sanitaires et les cuisines afin d’augmenter la surface disponible.

C’est du rafistolage alors que les normes sanitaires sont très strictes, notamment en matière de restauration et que les places de parking sont réduites et vont l’être encore plus à l’avenir en raison de la construction d’une crèche d’entreprises.

Cette «modernisation» très couteuse ne va pas répondre à l’attente des Bailleulois.

 

Solidar-Belle: Que pensez-vous des « vergers de maraude » et du «pigeonnier communal» ?

 

Marc Deneuche: Le monde est en crise, les Français doivent faire face à des difficultés croissantes et sont accablés par les impôts et les taxes et donc je ne vais pas perdre mon temps à commenter ce type de propositions vagues, non chiffrées, où, pour qui, comment, quels sont les objectifs …. Ce programme qui s’apparente à un inventaire à la Prévert me laisse pantois... Mais je sais que sur Bailleul un concours est ouvert pour celui qui trouvera la meilleure appellation pour ce verger et ce pigeonnier.

 

Ce qui est sûr c’est que les Bailleulois comme tous les Français sont fatigués d’être pris pour des pigeons et en ont marre des maraudes de nos professionnels de la politique.

 

Solidar-Belle : Mais qu’est-ce que vous proposez ?
Marc Deneuche : Un développement harmonieux de la ville en concertation avec les Bailleulois, en conservant l’identité des quartiers, et en leur permettant de vieillir dans leur habitation en centre ville ou d’accéder à des logements adaptés à leur âge situés à proximité de la Grand-Place car chacun sait qu’un jeune couple possède souvent deux voitures pour pouvoir travailler à l’extérieur de Bailleul, alors qu’avec les années, on ne garde souvent qu’un seul véhicule et après 80 ans, on est souvent contraint pour des raisons de santé de stopper la conduite.
Solidar-Belle : Vous ne parlez pas beaucoup du patrimoine.
Marc Deneuche : Effectivement le patrimoine c’est notre identité et c’est ce qui fait le lien entre les générations et il important de le préserver mais lorsque j’entend un candidat dire que je projette des dépenses pharaoniques, il faut se souvenir qu’après guerre, lorsque Bailleul avait été rasée et que la France était ruinée, heureusement que des maires courageux ont décidé de reconstruire les monuments dans la beauté architecturale qu’on leur connaît aujourd’hui et que l’on nous envie.
Nos ainés nous ont laissé les beffrois, les églises et nos belles bâtisses flamandes et nous, qu’allons-nous laisser à nos enfants ? Le patrimoine de demain se construit aujourd’hui.

La circulation et le stationnement

 

Solidar-Belle : Nous avons reçu énormément de courrier concernant la circulation et le stationnement.

 

Marc Deneuche : Effectivement, les problèmes de circulation et de stationnement se sont considérablement aggravés en 5 ans et c’est un dossier à traiter de manière prioritaire si les Bailleulois nous accordent leur confiance.

 

Solidar-Belle : Comment allez-vous l’aborder ?

 

Marc Deneuche : Toujours avec la même méthode pragmatique en commençant par une réflexion globale sans faire appel à des bureaux d’études extérieurs puis des propositions en toute transparence où chaque Bailleulois pourra donner son avis et enfin une mise en oeuvre qui privilégie l’intérêt général.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous donner un exemple concret ?

 

Marc Deneuche : Oui, la rue du musée, qui a été mise en sens unique; cette modification qui a entraîné des travaux longs et couteux est responsable de nombreux engorgements dans la ville à commencer par un tri-plement de la circulation dans la rue des foulons alors que celle-ci est étroite et que l’on peut difficilement se croiser.

 

Solidar-Belle: Oui mais cela a permis de doubler les places de parking dans la rue du musée.

 

Marc Deneuche : Effectivement mais regardez la rue du musée un week-end et vous verrez la moitié des places inoccupées car dans cette rue il y a un établissement scolaire alors qu’à l’inverse, les habitants de la rue des foulons ne peuvent plus stationner. Et donc imaginez un habitant de la rue des foulons qui veut partir sur St Jans Cappel: Il doit d’abord aller chercher sa voiture stationnée rue du musée, remonter jusqu’au centre ville, redescendre la rue des foulons, prendre la rue du Kortenker pour enfin prendre la bonne direction. Toutes ces modifications de circulation sont très couteuses en travaux, en carburant et en temps perdu.

 

Solidar-Belle : Mais il y a eu concertation ?

 

Marc Deneuche : Effectivement les habitants m’ont montré la lettre reçue la semaine dernière où on leur demandait leur avis bien après la réalisation des travaux…

 

Solidar-Belle : Voyez-vous d’autres points noirs ? Concertation.png

 

Marc Deneuche : Malheureusement je ne peux pas tous les citer, ce serait trop long mais je vais évoquer la grand-place qui est un cas d’école où on a fait appel à un bureau d’études puis on a procédé à des travaux longs et couteux pour arriver à un état pitoyable avec l’impossibilité de sortir de la place du Général De Gaulle par la rue Frédéric Moeneclaey; cette solution a dû rapidement être abandonnée car on s’est rendu compte à la fin des travaux que les riverains ne pouvaient plus sortir de leur garage.

 

L’autre dimanche, un car de touristes a voulu s’aventurer sur la Grand-Place et s’est retrouvé coincé comme dans une souricière; le chauffeur a du procéder durant de longues minutes à des manoeuvres délicates pour sortir de ce traquenard; cela ne me semble pas le moyen le plus judicieux pour mettre en valeur le patrimoine architectural de notre ville.

 

Solidar-Belle : Avez-vous d’autres propositions en ce qui concerne la circulation ? Déplacements.png

 

Marc Deneuche : Les Bailleulois se plaignent à juste titre de payer trop d’impôts mais parmi ceux-ci, il ne faut pas oublier les taxes sur les carburants.

 

A l’avenir, l’énergie va coûter de plus en plus cher et il faut penser dès maintenant à des moyens de transport alternatifs. Beaucoup de bailleulois souhaitent la création de navettes pour les hameaux bien sûr mais aussi pour Bailleul intra-muros afin de se rendre en centre ville sans difficulté de stationnement et pouvoir également aller jusque la gare et la zone commerciale. Cela ne va pas se faire dans l’immédiat mais il faut prospecter et s’inspirer de l’expérience de nos voisins belges ou hollandais pour permettre aux Bailleulois, dans dix ans, de pouvoir circuler facilement et de manière écologique.

 

Solidar-Belle:  Avez-vous une proposition concrète applicable dès demain?

 

Marc Deneuche : Oui et une proposition qui ne coûte rien: c’est la mise en place d’un numéro vert pour un service de covoiturage. Cela permettrait de substantielles économies pour ceux qui vont travailler sur Lille, Dunkerque ou en Belgique mais aussi pour les habitants des hameaux.

 

Solidar-Belle : Que pensez-vous de la liaison douce qui va relier Outtersteene à Bailleul ?

 

Marc Deneuche : Sur cet axe on déplore de nombreux morts et je pense que l’urgence, c’est d’assurer la sécurité des jeunes enfants lorsqu’ils se rendent vers les arrêts de bus scolaires car ils doivent marcher sur le bas côté, souvent dans la pénombre, sans glissière de protection alors que les voitures arrivent parfois à très vive allure.

 

Solidar-Belle : Avez-vous d’autres thèmes à évoquer?

 

Marc Deneuche : Oui j'ai des propositions peu couteuses pour améliorer la propreté de la ville, des hameaux et des cimetières.

Je voudrais aussi rétablir le ramassage des encombrants.

Les commerces et l’artisanat n’ont pas pu être évoqués.

Enfin, plusieurs Bailleulois m’ont montré les dégats provoqués par les inondations et attendent des réponses concrètes.

Pour terminer, il n’y a pas de ville à la campagne sans évoquer les problèmes agricoles.

 

Solidar-Belle : Rassurez-vous, Marc Deneuche, nous allons préparer un prochain numéro pour répondre à toutes ces questions.

 

 On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés.
Albert Einstein
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14/03/2014
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