Blog de Marc Deneuche

Le changement en toute sécurité

Michel Gilloen (PS): 40,98%

Marc Deneuche (Sans Etiquette) : 31,58%

Michel Ostojski (UMP-UDI): 16,37%

Patrick Deroo (FN): 11,07%

Solidar-Belle : Marc Deneuche, nous sommes dimanche 23 mars, il est 22 heures, êtes-vous satisfait du résultat de ce premier tour ?

Marc Deneuche : Oui, merci aux nombreux Bailleulois qui partagent nos idées et qui veulent de vrais projets d’avenir pour Bailleul. Ce résultat est très encourageant mais je suis déçu par le taux de participation qui n’est que de 64%.

 
Il n’y a pas de vraie démocratie sans changement; les conditions sont réunies pour que celui-ci intervienne aujourd’hui.

Pour concrétiser ce désir de changement, il est fondamental que les Bailleulois se déplacent massivement au deuxième tour.

Solidar-Belle : Quelle est votre analyse de ce premier tour?

Marc Deneuche: La première remarque c’est que 60% des Bailleulois souhaitent un changement.

Ni de droite ni de gauche car c’est en regardant devant que l’on peut avancer.

Marc Deneuche : La seconde remarque, c’est que 53% de ces Bailleulois souhaitent que notre liste apolitique incarne ce changement.

Solidar-Belle : D’où viennent ces 53% ?

Marc Deneuche : 4132 électeurs ont voté pour le changement.

Parmi ceux-ci nous avons obtenu 2211 voix ce qui représente 53%.

Solidar-Belle : C’est la première fois que vous vous présentez, comment expliquez-vous un tel score ?

Marc Deneuche : Pour l’instant, on ne peut pas parler de succès mais nos propositions concrètes ont séduit de nombreux Bailleulois.

Solidar-Belle : Lesquelles ?

Marc Deneuche : Le lycée et le foyer des personnes âgées ont été plébiscités.

Solidar-Belle : Mais les autres candidats ont aussi fait des propositions ?

Marc Deneuche : Ah bon ! Lesquelles ? Pouvez-vous me résumer le projet du candidat sortant en deux mots ou même en deux phrases ?

Avouez que c’est impossible et les Bailleulois ont parfaitement perçu que seule notre liste était porteuse d’avenir.

Solidar-Belle : Quel avenir ?

Marc Deneuche : Comme le disait Lionel Jospin: «Trouver sa place dans la société, c’est d’abord avoir un emploi». Nous sommes les seuls à avoir proposé des solutions concrètes pour favoriser l’implantation d’entreprises sur la commune.

Solidar-Belle : Mais Michel Gilloen est président de «Ruches d’Entreprises Nord de France» !

Marc Deneuche : Effectivement et à ce titre depuis longtemps, de jeunes entreprises auraient dû éclore sur Bailleul et comme je l’avais affirmé dans le premier Solidar-Belle: ce qui n’a pas été réalisé en 36 ans ne se réalisera pas au cours des six prochaines années. De plus, comme il a affirmé que c’était son dernier mandat, on peut facilement imaginer le peu de motivation à se projeter dans des réalisations à long terme.

Solidar-Belle : Mais les Bailleulois souhaitent des créations rapides d’emploi !

Marc Deneuche : Nous n’avons pas de baguette magique mais la création d’une pouponnière d’entreprises et le comité de pilotage que l’on se propose de mettre en place pour aider les jeunes va se concrétiser par des créations d’emploi notamment dans le commerce et l’artisanat.

La construction du foyer de personnes âgées va également procurer du travail aux entreprises du bâtiment et des travaux publics, mais également dans le secteur de la santé et des services.

Solidar-Belle: Pour vous la création d’emploi est prioritaire ?

Marc Deneuche : Oui car l’EPSM, PGI et Danone historiquement les plus gros employeurs de Bailleul n’embauchent plus ce qui explique l’augmentation du taux de chômage et notamment la présence de 25% de jeunes Bailleulois sans emploi.

Solidar-Belle : De nouvelles entreprises vont apporter aussi des recettes fiscales supplémentaires pour Bailleul.

Marc Deneuche : Effectivement, lors du dernier conseil municipal, la majorité sortante a présenté un budget primitif très inquiétant car les dépenses de fonctionnement augmentent de 3,8% alors que les recettes diminuent chaque année notamment en raison de la diminution de la dotation globale de fonctionnement dont le montant en 2014 sera de 3 068 000 € soit une réduction de 3,3% par rapport à 2013…

Solidar-Belle : Quelle est la solution ?

Marc Deneuche : Le candidat sortant, dans la Voix du Nord du 19 mars, annonce «je ne fais que des promesses que je peux tenir». L’élu ne cache pas que, dans un contexte économique difficile, il ne pourra peut-être pas «éviter une hausse des impôts à partir de 2015…»

Ces hausses d’impôts, les Bailleulois les vivent au quotidien que ce soit avec l’augmentation de la TVA, de la taxe d’habitation et avec le gel du barème des tranches marginales d’imposition.

Solidar-Belle : Pourtant le candidat sortant affirme que les impôts locaux n’ont pas augmenté depuis 2010.

Marc Deneuche : C’est inexact et le tableau suivant va vous prouver qu’il y a bien eu une augmentation des impôts locaux de 28,66% en 5 ans.

Solidar-Belle : Quelle est l’augmentation sur 6 ans ?

Marc Deneuche : Chaque Bailleulois peut faire le calcul, il suffit de reprendre sa taxe d’habitation de 2008 et de comparer avec celle de 2013. Nous obtenons une augmentation de 33,59%.

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous expliquer comment vous calculez ?

Marc Deneuche : C’est fort simple: 5034 - 3768 = 1266

1266 divisé par 3768 et multiplié par 100 = 33,59%

Solidar-Belle : Donc la seule solution c’est d’augmenter les impôts !

Marc Deneuche : Absolument pas et Bénédicte Crepel s’emploie à explorer dans le détail toute la comptabilité bailleuloise et elle a déjà découvert, dans plusieurs postes, des économies substantielles sans réduire le personnel ni les subventions aux associations.

Le travail entrepris par Bénédicte Crepel et Sébastien Malesys nous a d’ailleurs valu un excellent score sur La Crèche où l’on fait à 2 voix près jeu égal avec le candidat sortant; ce qui montre que les Bailleulois savent faire la différence entre les discours et le travail.

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous parler de l’intercommunalité ?

Marc Deneuche : Vous vous rappelez sûrement notre dernier tract intitulé: «La CCFI: un déni de démocratie où je dénonçais l’élection opaque du président.»

Les électeurs ne s’y sont pas trompés et ont infligé une sévère défaite à Dominique Hallynck ce qui entraîne un bouleversement profond de la CCFI qui se retrouve sans président et avec probablement une modification profonde du rapport de force en faveur des communes apolitiques.

Solidar-Belle : Quel rôle pensez-vous jouer au sein de la CCFI ?

Marc Deneuche : Les élections municipales sont en train de bouleverser la donne et Bailleul avec une majorité apolitique peut tenir un rôle central en partenariat avec les maires des petites communes qui comme nous, sont apolitiques et partagent nos valeurs.

Ensemble, nous allons faire la chasse aux gaspillages, aux dépenses de prestige et aux lourdeurs administratives afin que la CCFI ne soit pas pour les flamands un nouvel étage bureaucratique dans le millefeuille des institutions régionales.

Solidar-Belle : Pour conclure, pouvez-vous en quelques mots définir vos objectifs ?

Marc Deneuche: Ils sont précis:

- Une ville à la campagne avec des commerces et des entreprises

- Une ville propre où l’on se déplace facilement même sans voiture

- Une ville avec un lycée d’enseignement général

- Une ville où il fait bon vivre pour les jeunes comme pour les séniors

- Une ville où le travail des agriculteurs est valorisé et respecté

- Une ville dirigée par une équipe intègre au service de tous les Bailleulois

- Une ville où les décisions sont prises en toute transparence et dans la concertation

- Une ville où les initiatives sont valorisées et soutenues

- Une ville porteuse de projets au service de l’emploi