Blog de Marc Deneuche

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Mon Engagement


Solidar-Belle 1ère Edition

SOLIDAR-BELLE est un groupe de réflexion et de propositions constructives pour BAILLEUL 2014. Nous sommes allés à la rencontre du Dr Marc DENEUCHE.

   

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Solidar-Belle : Docteur DENEUCHE pouvez-vous vous présenter pour les Bailleulois ?

 

Dr DENEUCHE : Après l’Indicateur des Flandres et la Voix du Nord, je vous remercie de vous intéresser à ma candidature. 


J’ai 56 ans, je suis né à Hazebrouck en 1957 et je suis arrivé à Bailleul en 1967 comme pensionnaire au collège Immaculée Conception.

 

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Solidar-Belle : Pensionnaire à 10 ans cela n’a pas du être facile ?

 

Dr DENEUCHE : Je n’en ai pas souffert et cela m’a probablement forgé le caractère. A l’époque nous étions très nombreux à être pensionnaires et la semaine était longue, nous arrivions au collège le dimanche à 15 h et les cours se terminaient le samedi midi et certains pensionnaires ne rentraient chez eux qu’une fois par mois.
J’ai gardé un excellent souvenir de ces années d’enfance passées à Bailleul et c’est pour cette raison qu’en 1987, après quelques années de remplacement, j’ai décidé de revenir à Bailleul pour m’y installer comme médecin généraliste.

 

Solidar-Belle : En 20 ans, la ville avait- elle beaucoup changé ?

 

Dr DENEUCHE : Non assez peu. Bailleul était toujours aussi jolie et je retrouvais la ville à la campagne de mon enfance. Par contre si le cadre était toujours aussi agréable, j’étais surpris de voir qu’au fil des années, Bailleul prenait du retard par rapport aux villes voisines Armentières, Hazebrouck et Poperinge.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous donner des exemples ?

 

Dr DENEUCHE : Trois exemples :

- La piscine inaugurée par Joseph LEGRAND en 1975 me semblait minuscule, elle n’avait pas évolué et beaucoup de Bailleulois préféraient nager à Poperinge.

- La salle des fêtes qui avait accueilli des grands noms de la chanson française était surclassée par Espace Flandre à Hazebrouck

Enfin il n’y avait plus de lycée d’enseignement général depuis 1972 alors qu’en 1985 sous François Mitterrand l’objectif du gouvernement était 80% de bacheliers.

 

Solidar-Belle : C’est important cette image de «Ville à la campagne » ?

 

Dr DENEUCHE : Oui, cela me semble très important et il faut absolument préserver cet équilibre unique en étant vigilant car c’est un équilibre fragile. «Avoir de la campagne», cela veut dire aider nos agriculteurs à vivre dignement de leur travail cela veut dire aussi leur permettre de circuler car la mode est aux ralentisseurs et aux chicanes qui ralentissent la circulation mais gênent considérablement les engins agricoles. Cela veut dire aussi respecter leur travail, leur permettre de développer leurs activités et promouvoir les produits locaux.

 

Solidar-Belle : Depuis près de trente ans, vous observez Bailleul. Quels sont ses atouts ?

 

Dr DENEUCHE : Située à proximité de l’A25 et sur un axe ferroviaire important, Bailleul bénéficie d’une situation géographique privilégiée entre Lille et Dunkerque.


Bailleul possède cependant trois atouts sous-exploités :

 

- Premièrement des compétences en matière de santé

Malheureusement, toujours pas de scanner, la fermeture de la maternité, de la chirurgie et la réduction considérable du nombre de lits en psychiatrie sans parler de la fermeture de la clinique chirurgicale de la rue d’Ypres où opéraient des chirurgiens de renom les Pr Ampe et Callens.

 

- Deuxièmement, l’Harmonie municipale de Bailleul

Un groupe musical dont la qualité est reconnue dans toute la France (l’HMB a participé au carnaval de Nice) et qui n’a pas d’espace à sa mesure pour répéter et s’exprimer. -

- Troisièmement, le carnaval 
Là encore, un événement qui participe au rayonnement de Bailleul et qui est contraint de refuser du monde aux bals faute de place.

 

Solidar-Belle : Venons-en aux élections municipales. Pouvez-vous résumer en quelques mots les grandes lignes de votre programme ?

 

Dr DENEUCHE : Mon programme est axé sur l’emploi ; il faut revitaliser Bailleul pour attirer les entreprises de demain c'est-à-dire des entreprises de haute technologie non polluantes, à haute valeur ajoutée et pourvoyeuses d’emplois qualifiés.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par haute technologie, haute valeur ajoutée et emplois qualifiés ?

 

Dr DENEUCHE : Ce que je propose pour Bailleul, Martine AUBRY tente de le réaliser à Lille en concentrant dans Euratechnologies et Eurasanté toutes les entreprises innovantes de demain. 
Arrêtons de subir sans rien dire. 
Regardez chaque matin tous ces Bailleulois contraints de prendre le train ou d’endurer les embouteillages de l’A25 alors que l’on a le potentiel pour créer des emplois d’avenir à Bailleul.

 

Solidar-Belle : Comment s’y prendre ?

 

Dr DENEUCHE : Commençons par créer une ruche d’entreprises dans les trois pôles de compétence de Bailleul :

 

SANTE-ALIMENTATION / CULTURE-COMMUNICATION / NATURE-ENERGIES RENOUVELABLES

 

Solidar-Belle : Et après ?

 

Dr DENEUCHE : Pendant 15 ans, j’ai dirigé l’ICM (l’Institut de Communication Médicale) et depuis 1990 j’enseigne à la Faculté de Médecine. Je suis également directeur de thèse et président du CMGE (le Collège des Médecins Généralistes Enseignants du Nord Pas-de-Calais). Toutes ces activités m’ont permis de développer un bon carnet d’adresses qui peut être précieux pour attirer des jeunes chefs d’entreprise.

 

Solidar-Belle : Vous pensez qu’ils vont venir uniquement pour vous faire plaisir ?

 

Dr DENEUCHE : Non je ne suis pas naïf, pour les attirer il faut leur procurer des conditions d’implantation attrayantes, les aider dans leur développement et offrir des conditions de vie agréables pour leur famille. Cela implique d’avoir une ville propre et protégée de la délinquance, une circulation fluide, un lycée d’enseignement général et des équipements sportifs et culturels modernes.
C’est pour cette raison que je propose d'ouvrir un lycée d’enseignement général. Les frais de transport augmentent et vont continuer d’augmenter, sans compter la fatigue due aux longues heures de trajet. Si l'on veut que nos jeunes se forment à des métiers qualifiés et aux emplois de demain, il faut leur donner les moyens d’étudier dans les meilleures conditions possibles et ne pas les handicaper par une heure de transport par jour.

Le second projet est la création d’une salle de spectacle de 2000 places, qui selon les agences artistiques contactées, ferait toujours le plein grâce à sa situation géographique privilégiée.

 

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Cela permettrait à l’HMB et à toutes les associations artistiques de disposer d’un complexe spacieux et aux bals du carnaval et autres grandes manifestations bailleuloises de se produire dans des conditions de sécurité optimale.

Enfin le troisième projet est la construction d’un foyer pour les personnes âgées car l’actuel à 40 ans. Les listes d’attente sont longues et malheureusement beaucoup de Bailleulois sont contraints de s’expatrier pour leurs vieux jours.

  

Solidar-Belle : Expliquez-nous quels emplois seront créés ?

 

Dr DENEUCHE : Des emplois de professeurs, de conseiller principal d’éducation, d’assistants de direction, de cadres administratifs, de secrétaires, de comptables, d’assistants d’éducation, d’agents de sécurité, d’aides-soignants, infirmiers, diététiciens, assistantes sociales, ergothérapeutes, psychologues, kinésithérapeutes, , de standardistes, cuisiniers, serveurs, maquettistes, décorateurs, éclairagistes, techniciens son et effets spéciaux, machinistes, régisseur, webmaster, animateurs, sans parler du personnel d’entretien et de réparation.

Autant d’emplois non délocalisables qui contribueront à la prospérité et au bien-être des Bailleulois.

 

Créer des emplois en utilisant les compétences des Bailleulois dans les domaines de la santé, de l’aide aux personnes âgées, de la culture, des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) et des énergies renouvelables, voila mon projet. Ces créations vont permettre aux entrepreneurs, aux ingénieurs, aux cadres mais aussi aux employés et aux ouvriers de travailler à Bailleul dans une ville chaleureuse, dynamique, tournée vers l’avenir. Une ville qui n’oublie pas ses racines et met en valeur ses richesses architecturales.

 

Solidar-Belle : Tout ceci va prendre du temps pour se mettre en place.

 

Dr DENEUCHE : Oui, je n’ai pas de baguette magique….. 

Mais le monde évolue très vite. Si Bailleul ne réalise pas ces projets, d’autres le feront à notre place et dans six ans il sera trop tard .Bailleul sera devenue une ville dortoir avec une jeunesse désœuvrée qui va vivre de petits boulots ou va devoir se lever très tôt et subir deux heures de transport pour un travail pénible. Ou qui sera contrainte de quitter définitivement Bailleul pour trouver du travail ailleurs.

 

Solidar-Belle : Tout ceci devrait entraîner de nouvelles dépenses ?

 

Dr DENEUCHE : Non et je vais apporter des propositions chiffrées pour ces trois projets ; tous les jours les Bailleulois me décrivent des dépenses inutiles, de l’argent jeté par la fenêtre ou des projets mal ficelés qui coûtent très cher à la collectivité.

A commencer par les bureaux d’études qui proposent pour des sommes pharamineuses des rapports en dépit du bon sens : des feux tricolores disposés de manière incongrue, la circulation dans la rue de Lille qui a déjà été refaite plusieurs fois ; les ronds-points mal conçus qui doivent être refaits en permanence, sans évoquer le
« dysfonctionnement » du CCAS et globalement un laisser-aller général et des gaspillages qui coûtent beaucoup d’argent aux contribuables.

 

Solidar-Belle : Un chiffre sur ces gaspillages ?

 

Dr DENEUCHE : L’opacité des comptes de la gestion municipale bailleuloise ne me permet pas de répondre avec toute la précision nécessaire. Mais depuis ma déclaration de candidature, chaque jour les Bailleulois m’informent de gabegies. En mars, je serai en mesure de fournir une estimation précise des économies possibles sans réduire les subventions aux associations ni la qualité des prestations dues aux Bailleulois.

 

Solidar-Belle : Michel GILLOEN dit que vous avancez masqué parce que vous êtes apolitique !

 

Dr DENEUCHE : Certains utilisent le terme « sans étiquette » à la place d’apolitique.

 

Je ne suis lié à aucun parti, ce qui me laisse toute liberté pour me
concentrer sur l’essentiel : la défense de tous les bailleulois.

 

Je ne me reconnais pas dans la gauche de M. CAHUZAC, ni dans l’augmentation de la TVA, ni dans l’écotaxe française (l’impôt le moins rentable au monde), ni dans la réforme des rythmes scolaires, ni dans les 35h qui n’ont été mises en place dans aucun autre pays au monde.
Mais je ne me reconnais pas plus dans la droite Bling Bling, le toujours plus, l’argent-roi, les inégalités sociales et l’opposition systématique des Français entre eux.
Mon parti c’est celui du bon sens, des valeurs de liberté, de travail, de respect et de solidarité.

 

Je veux défendre ceux qui se lèvent tôt pour aller travailler et sont matraqués d’impôts et aussi ceux qui se donnent beaucoup de mal pour trouver un emploi.
je souhaite que tous les Bailleulois puissent vivre dignement de leur travail.

 

Comme dit le proverbe : « Lorsque vous donnez un poisson à un homme, vous le nourrissez pour la journée ; si vous lui apprenez la pêche, vous le nourrissez pour la vie ».
Voilà pourquoi j’attache beaucoup d’importance à l’éducation afin de permettre aux jeunes bailleulois de trouver un travail décent et valorisant.
Nos hommes politiques de droite comme de gauche sont complètement coupés des réalités de la vie de tous les jours et vous voudriez que je leur emboite le pas ?
Non, je tiens à ma liberté de pensée. C’est amusant de relire Mélusine où Michel GILLOEN critiquait à longueur de page l’action du gouvernement SARKOZY alors qu’actuellement il n’y a aucune critique de François HOLLANDE.
Personnellement j’ai le courage de mes opinions et lorsqu’une décision est bonne, qu’elle vienne de droite ou de gauche, je la défends.

 

Solidar-Belle : Sur le fond, quelle est votre position entre Socialisme et Capitalisme ?

 

Dr DENEUCHE : Vous me demandez de choisir entre le zoo et la jungle.
Je suis épris de liberté et je me bats tous les jours contre la réglementation tatillonne qui empêche les créateurs de s’exprimer en France. Mais à l’inverse, le rôle de l’Etat et du maire est de protéger le plus faible et aussi d’assurer l’équité entre tous.
Parmi tous les pays développés, c’est en France qu’il y a la plus forte hausse de l’inégalité scolaire. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, il est plus difficile à un fils d’ouvrier de devenir médecin que dans les années 70. C'est totalement inacceptable .Les partis politiques de droite comme de gauche sont directement responsables de cette situation.

 

Solidar-Belle : Finalement, vous préférez le public ou le privé ?

 

Dr DENEUCHE : Quand va-t-on arrêter d’opposer public et privé, ruraux et urbains, riches et pauvres ?
Il faut au contraire permettre à chacun de pouvoir s’épanouir dans le respect des autres.

 

Actuellement, l’opposition entre public et privé est très artificielle et on peut regretter qu’aucun gouvernement n’ait cherché à réduire les inégalités. Plutôt qu’opposer, je préfère mettre en avant les créateurs qu’ils soient du public ou du privé ; les producteurs qu’ils soient chefs d’entreprises ou salariés, tous ceux qui apportent des richesses au pays.

 

Il faut réduire la bureaucratie, les contrôles abusifs, les taxes en tout genre, l’empilement des règlements et des réformes parfois contradictoires qui paralysent les initiatives jusqu’à inciter les jeunes et les entrepreneurs à s’expatrier.

 
Solidar-Belle : Vous n’avez pas encore présenté votre liste ?

 

Dr DENEUCHE : Cette liste sera dévoilée progressivement. Je veux qu’elle reste ouverte à tous les Bailleulois Je veux une liste, représentative de toutes les professions avec des jeunes et des personnes plus expérimentées. 

Une alchimie complexe où tous les quartiers et les hameaux sont représentés.
Les critères essentiels sont la motivation, la compétence, la disponibilité et l’empathie pour Bailleul et les Bailleulois.

 

Solidar-Belle : L’Intercommunalité est en route. Cela veut-il dire augmentation d’impôts ?

 

Dr DENEUCHE : C’est ma crainte car il est tellement facile de dépenser l’argent des autres et au niveau de cette intercommunalité, je m’engage à être très vigilant au côté des maires des villages afin que l’argent ne soit pas jeté par la fenêtre.

 

Solidar-Belle : Quels étaient vos rapports avec l’ancien maire Jean DELOBEL ?

 

Dr DENEUCHE : C’était une personnalité d’exception, un humaniste et deux actions le symbolisent : la bibliothèque Danièle et François Mitterrand et surtout son amour des Sapeurs Pompiers.
A l’époque le service des Sapeurs Pompiers dépendait de la commune et nous avions à notre disposition un matériel de secours de 1er ordre avec notamment sur le plan médical, une trousse d’urgence avec 2 défibrillateurs. C’était un précurseur dans le domaine de la santé et ce matériel a permis de sauver la vie de nombreux bailleulois.
Là encore, nos hommes politiques ont décidé par la loi de départementaliser les Sapeurs Pompiers.
Le résultat, c’est un coût beaucoup plus élevé pour la commune et la perte d’une partie du matériel. Pour les Sapeurs Pompiers, c’est une régression car ils avaient appris à préparer une perfusion ce qui permettait de gagner de précieuses minutes ; actuellement ils ne sont même plus autorisés à utiliser un lecteur de glycémie !

 

Solidar-Belle : Gérer une ville nécessite beaucoup de disponibilité. Pourquoi ne pas avoir décidé de prendre tranquillement votre retraite ?

 

Dr DENEUCHE : Effectivement, j’ai bien conscience que cet engagement va rogner considérablement sur mes heures de loisirs et sur ma vie familiale.
Sur le plan professionnel, je continuerai à exercer la médecine car je ne veux pas me couper des réalités en cumulant les fonctions électives. Je ne serai pas député, ni conseiller général, ni président de l’intercommunalité .

 

Mon engagement sera au service exclusif de tous les Bailleulois comme mon activité médicale où je soigne tous mes patients avec la même énergie quelles que soient leurs opinions politiques.
En revanche, j’arrêterai l’enseignement à la Faculté de Médecine, la direction des thèses, les travaux de recherche en médecine générale, la présidence du Collège des Médecins Généralistes Enseignants du Nord / Pas de Calais et la présidence de l’OGEC du Lycée Depoorter.

 

Enfin depuis 1990 j’ai effectué plus de 10 000 interventions avec les Sapeurs Pompiers de Bailleul et l’arrivée des professionnels réduit mon utilité. Le Département va probablement souhaiter trouver un jeune médecin pour me remplacer.

 

Solidar-Belle : Que souhaitez vous ajouter ?

 

Dr DENEUCHE : J’aimerais souhaiter

 

Une belle année de santé, de joie et de paix à tous les Bailleulois !

 

Je souhaite que la situation économique et les conditions de vie des Bailleulois s’améliorent.

 

J’ai pu exposer les grandes lignes de mon programme et les documents suivants me permettront de détailler ces objectifs.

 

J’invite les Bailleulois à continuer à m’envoyer leurs idées, leurs souhaits et leurs soucis par courrier, par mail deneuche@deneuche.fr ou a réagir directement sur mon blog.

 

Qu’ils sachent que, quelque soit leur vote, je resterai médecin et toujours à leur disposition pour les aider.

 

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03/02/2014
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