Blog de Marc Deneuche

Blog de Marc Deneuche

Education, Culture


Solidar-Belle 3ème Edition

Solidar-Belle.png

EDUCATION ~ EQUITE  ~ CULTURE ~ CONCERTATION   

 

Solidar-Belle: En ville , on ne parle plus que du lycée

 

Marc DENEUCHE : Effectivement, nos propositions reçoivent un excellent accueil de la part des Bailleulois qui attendent avec impatience l’ouverture du lycée, l’inauguration du nouveau foyer pour les personnes âgées et  pour les plus jeunes la salle de spectacle.

 

Il me reste quinze jours pour convaincre l’ensemble des Bailleulois afin que ces trois projets aboutissent dans les meilleurs délais.

 

Solidar-Belle: En titre, vous mettez éducation et équité, qu’entendez-vous par équité ?

                                                                                                                                                   

Marc DENEUCHE : Je vais vous donner un exemple pour me faire comprendre: Un même salaire pour tous c’est l’égalité mais dans la réalité les inégalités sont nombreuses. Certains sont en bonnes santé, d’autres ont un handicap, l’un a hérité et l’autre n’a pas de chance, le premier est plus rapide et le second préfère avoir moins de responsabilités dans son travail.          

Le rôle de la société c’est premièrement que tout le monde ait les mêmes chances et deuxièmement de récompenser le mérite, l’effort et le travail.

C’est aussi de protéger le plus faible et de réduire les injustices.

Malheureusement en France toutes les études le montrent les inégalités s’accroissent et la première des inégalités c’est l’accès aux études. Aujourd’hui, il est plus difficile à un fils d’ouvrier de devenir médecin  que dans les années 70; c’est totalement inacceptable.

           

L'éducation est une arme puissante pour faire évoluer les mentalités et transcender les différences, et le sport est une source d'inspiration, de dépassement, de tolérance et d'apprentissage du respect  de la jeunesse. Ces deux éléments participent à créer une société  plus juste et fraternelle

                                            Nelson Mandela

Les Rythmes scolaires

 

Solidar-Belle : Que peut faire le Maire ?

 

Marc DENEUCHE : Se fixer des objectifs, 19% de Bailleulois sortent du primaire sans maitriser la lecture et l’écriture. Je propose en partenariat étroit avec les Professeurs des écoles que l’on fixe comme objectif de   réduire ce taux de 10% en 6 ans; car ce combat pour l’apprentissage de la lecture et la maitrise de l’écriture est primordial pour permettre aux jeunes de s’épanouir dans notre société

 

Solidar-Belle : Et la réforme des rythmes scolaires ?

 

Marc DENEUCHE : Si les Bailleulois m’élisent je serais obligé d’appliquer la réforme mais on fera une application minimale dans l’intérêt des enfants et de leur famille et surtout je fais le pari que cette réforme sera abandonnée si dans toute la France des mairies sont gagnées par des candidats sans étiquette  politique.

En ce qui concerne le coût pour Bailleul il a été évalué à 180 euros par enfant pris en charge par la ville et par différents fonds (Caf…) En réalité, cette réforme qui n’apporte rien sur le plan éducatif va être financée par vos impôts locaux pour la part supportée par la ville et, pour la part supportée par l’état, grâce à l’augmentation de la TVA. La conclusion, c’est l’ensemble des français qui paieront cette réforme inutile.

 

PostIt_RythmesScolaires.jpgPostIt_EnfantsFatiges.jpg

 

 PostIt_NonAuGardiennageApresLEcole.jpg

Solidar-Belle : Et l’encadrement des enfants ?

 

Marc DENEUCHE : Pour Bailleul  les enfants termineront la classe à 16h00 au lieu de 16h30 ce qui veut dire un temps périscolaire d’une demi-heure. Que peut-on proposer comme activité pour les enfants en 30 minutes?  Le temps de sortir la peinture et les pinceaux et la demi-heure sera déjà passée.

Concernant l’encadrement, comment recruter une quarantaine d’animateurs diplômés en ne leur proposant    qu’une demi-heure de salaire par jour.

Pour ce qui est de la fatigue, tous les spécialistes  en rythmes chrono-biologiques de l’enfants soulignent    l’inadaptation des rythmes éducatifs français et sont unanimes à dire que la coupure du mercredi est indispensable.

 

La vraie réforme consisterait à réduire la journée des écoliers qui est bien plus longue et chargée que celle de la plupart des autres élèves dans le monde.

Or paradoxalement cette concentration du temps d’enseignement propre à la France est inadaptée et rend plus difficile les apprentissages.

Encore une réforme ratée car mal préparée alors que son but était louable car il visait un meilleur équilibre   et une meilleure continuité des temps de l’enfant (temps scolaires, temps périscolaires et temps extrascolaires) ainsi qu’une coordination des actions de l’état des collectivités territoriales et des organismes œuvrant dans le champ éducatif.

 

 Op. bringen en is nie opkweken maer hounger te geven

L’ éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim 

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous faire une proposition concrète en faveur des écoliers ?

 

Marc DENEUCHE :  Oui! La gratuité de la piscine pour les écoles de Bailleul car si l’entrée n’est que d’1,30€ pour les scolaires, pour une famille cela représente quand même 52 euros par an alors que savoir nager peut  sauver des vies.

 

     Le Collège et le Lycée

  
PostIt_Lycee.jpgPostIt_LeLyceeDEstaires.jpg

 

Solidar-Belle : Et le collège et le lycée?

                                                                                                                                                

Marc DENEUCHE : Le rôle du Maire c’est de donner des perspectives, d’avoir une vision si l’on n’a pas d’objectif ni de projets à 10, 15 et 20 ans la ville va devenir une ville dortoir.

 

Solidar-Belle : Mais le collège est du ressort du département et le lycée dépend de la région.

 

Marc DENEUCHE : Vous avez raison mais nous avons des représentants élus qui sont nos conseillers généraux  et régionaux; leur rôle est de transmettre nos besoins et d’appuyer nos revendications pour un développement harmonieux de la Flandre intérieure

 

Solidar-Belle: Pour vous, ce n’est pas le cas?

 

Marc DENEUCHE: Effectivement, créer un lycée à Estaires, dans une ville de 5000 habitants qui ne possède pas de gare ni d’accès facile me semble être un non-sens.

 

Solidar-Belle: Mais les Bailleulois peuvent se rendre facilement à Armentières ou Hazebrouck .

 

Marc DENEUCHE: C’est vrai lorsque qu’il n’y a pas de grève de train; mais à l’avenir, les transports vont coûter de plus en plus cher et vont donc pénaliser les Bailleulois issus des milieux les moins aisés.

 

Enfin en plus de la fatigue et de la perte de temps, les transports sont source de stress; ainsi j’ai appris qu’à la rentrée, un enfant de 11 ans  n’avait pas pu monter dans le bus parce que celui-ci était plein; vous pouvez imaginer facilement sa détresse.

 

Solidar– Belle : Pensez-vous qu’il soit possible de construire un lycée aussi près d’Hazebrouck et d’Armentières?

 

Marc DENEUCHE : En France, la majorité des villes de 15000 habitants possèdent un ou plusieurs lycées et en ce qui concerne la répartition géographique, Bailleul sera toujours proche d’Armentières et d’Hazebrouck mais d’autres villes dans notre région possède la même proximité et bénéficient chacune d’un lycée.

 

Solidar– Belle : Pouvez-vous nous donner un exemple?

 

Marc DENEUCHE : Oui Caudry (ville de 14000 habitants) située à 14 km de Cambrai  possède son lycée et est entourée par Solesmes (4500 habitants) et Le Cateau (7000 habitants) qui sont distants de 11 km de Caudry.

 

Solidar-Belle : Ces quatre villes ont donc chacune leur lycée public !

 

Marc DENEUCHE : Tout à fait ! Leurs maires sont des visionnaires car l’avenir est aux petites structures de proximité. Bailleul possède un potentiel de 400 jeunes susceptibles de rentrer au lycée chaque année, ce qui permettrait d’ouvrir une structure à taille humaine permettant de dispenser à 1200 jeunes sur 3 ans une formation personnalisée avec une pédagogie innovante.

 

Solidar-Belle :  Mais le Maire actuel constate une baisse des effectifs.

 

Marc DENEUCHE :  Effectivement, je l’ai lu également et j’avoue que par moments j’ai un peu de difficultés à suivre ses raisonnements; en 2010 il annonçait fièrement la création de 800 logements et une augmentation sensible de la population bailleuloise qui se rapprocherait dans les prochaines années de 20 000 habitants.

Récemment il justifie les constructions anarchiques de logements en s’appuyant sur les données de l’INSEE qui constate que la population bailleuloise n’augmente pas et il ajoute qu’il y a de moins en moins de personnes par logement et qu’en raison des séparations il faut prévoir deux logements par famille.

 

Je ne partage pas du tout cette analyse; en réalité lorsque les jeunes quittent le foyer familial ils occupent les nouveaux logements ce qui explique dans un premier temps l’absence d’augmentation de la population puis ces jeunes fondent une famille et ont des enfants et bien évidemment dans un second temps la population bailleuloise va augmenter.

 

Solidar-Belle :  Vous vous opposez à la croissance de la ville?

 

Marc DENEUCHE :  Pas du tout ! Mais cette croissance doit être maîtrisée et progressive je regrette par exemple qu’un quartier ait été livré à un promoteur de Sète. Certaines constructions ont été bâclées et hélas on ne retrouve pas l’identité bailleuloise et il est important de se projeter dans 25 ans où ces 800 nouveaux logements vont entraîner mathématiquement une  augmentation d’environ 2000 habitants sans que l’on ait prévu les équipements socioculturels et sportifs, les places de parking et les commerces de proximité.

 Enfants.png

 

Solidar-Belle :  Vous ne parlez pas beaucoup du collège Maxime Deyts !

 

Marc DENEUCHE : Je suis très inquiet pour l’avenir de ce collège; je vous rappelle qu’il a été construit il y a 40 ans à l’initiative de l’ancien maire, Joseph LEGRAND  et malheureusement malgré toutes les dépenses de rénovation, ce collège restera un vieux bâtiment.

C’est en 2012 qu’il aurait fallu prévoir la création d’un collège ultramoderne bénéficiant du label HQE (haute qualité environnementale) car ces bâtiments « passifs » d’un surcoût ne dépassant pas 5% par rapport à un chantier classique consomme 10 fois moins d’énergie.

 

Solidar-Belle :  Mais il n’est pas trop tard !

 

Marc DENEUCHE :  Si les grands projets nécessitent des années de travail, regardez le contournement de Borre il aura fallu 25 ans de ténacité pour l’obtenir et malheureusement pour Bailleul, un collège vient d’être inauguré à Nieppe ce qui va entraîner à court terme une réduction des effectifs au collège Maxime Deyts.

De plus la réforme des rythmes scolaires est susceptible d’entrainer un afflux d’élèves vers les établissements privés et on peut craindre dans 10 ou 15 ans la disparition pure et simple du collège Maxime Deyts car l’argument d’un des candidats qui consiste à dire qu’il n’y a pas lieu de créer un lycée car Hazebrouck et Armentières sont proches de Bailleul, va se retourner contre nous; pourquoi créer un nouveau collège à Bailleul alors que l’on vient de créer une structure à Nieppe.

 

Solidar-Belle :  Le département a prévu un budget de 10 millions d’euros pour rénover le collège Maxime Deyts; c’est une bonne nouvelle !

 

Marc DENEUCHE :  Vous savez, on a jamais fait du neuf avec du vieux cela me fait penser aux stars du cinéma qui dépensent des sommes exorbitantes en chirurgie esthétique. Les liftings successifs ne vont jamais leur permettre de retrouver leur jeunesse.

 

   Les associations

 PostIt_SalleDeSpectacle.jpg

Solidar-Belle :  Abordons le thème des associations ?

 

Marc DENEUCHE : Tout d’abord, pour répondre à une question évoquée de manière quotidienne, je m’engage solennellement à rendre leur liberté aux associations, le sport et la culture ne doivent pas être instrumentalisés.

 

Je m’engage à ne pas embaucher mes enfants dans les emplois municipaux et plus généralement le recrutement doit se faire en toute transparence.

En ce qui concerne les associations, si les bailleulois nous confient la direction de la ville je demanderai aux nouveaux élus et à leurs proches de démissionner de leur poste de président ou de trésorier des associations bailleuloises car il n’est pas sain que dans une même famille l’un des membres soit conseiller municipal et vote donc une subvention pour une association dont son épouse est trésorière.

 

Actuellement les Bailleulois sont très vigilants sur la manière dont va se dérouler le recrutement du directeur de l’école de musique

 Solidar-Belle :  Pensez-vous baisser les subventions en faveur des associations?

 

Marc DENEUCHE : Non et afin de garantir aux associations un même niveau de subventions dans les prochaines années, j’ai tenu à m’entourer de personnes expérimentées car les recettes de Bailleul ont baissé et vont encore baisser en raison de la réduction de la dotation de l’Etat et parallèlement les dépenses de fonctionnement ne sont pas maitrisées avec une augmentation de 3,8% lors du dernier exercice.

Solidar-Belle :  On vous voit peu au sein des associations bailleuloises.

 

Marc DENEUCHE : Si ! Je suis présent mais j’aime la discrétion. En revanche si les bailleulois souhaitent que je sorte de l’ombre, il suffit le 23 mars de voter pour notre liste et je m’engage à être au premier rang à leurs côtés à un maximum de manifestations

 

Solidar-Belle :  On ne vous voit pas faire la tournée des cafés.

 

Marc DENEUCHE : Vous plaisantez j’espère! Je garderai toujours mon âme de médecin et il n’est pas question pour moi de caricaturer les autres candidats.

 

Le 23 mars, les Bailleulois seront face à un vrai choix : Un maire qui serre des mains ou un maire qui dessine le Bailleul de demain.

 La Salle de spectacle

 

Solidar-Belle :  Pour la salle de spectacle un candidat évoque une concurrence avec la ville d’Hazebrouck.

 

Marc DENEUCHE : Il ne s’agit pas de concurrence mais de complémentarité; actuellement, il n’y a aucune salle de 2000 places en Flandre intérieure et Bailleul peut proposer un terrain idéalement placé à côté de l’A25 pour permettre l’organisation de salons de l’emploi de l’artisanat mais aussi pour accueillir des vedettes qui refusent de se produire à Espace Flandre à cause de son exigüité (1000 places).

 

Solidar-Belle :  En période de crise Bailleul va s’endetter pour cette salle.

 

Marc DENEUCHE : Le préfet nous impose une intercommunalité de 100000 habitants regroupant 50 villages, le danger si nous ne sommes pas élus c’est que le parti socialiste décide ce qui est bien pour les habitants de flandre intérieure et la balance va toujours pencher pour Hazebrouck; alors que cette ville possède déjà Espace Flandre et l’Orphéon mais aussi un centre socio éducatif, une école de musique flambant neuf et une piscine qui va être agrandie avec les impôts de la communauté de communes de Flandre intérieure.

 

Là encore si l’on suit le raisonnement de Michel Gilloen, Hazebrouck étant très proche de Bailleul, notre piscine bailleuloise risque de disparaître.

 

Solidar-Belle :  J'aimerai revenir sur le financement de cette salle de spectacle.

 

Marc DENEUCHE : Cette salle unique en Flandre intérieure visible depuis l’A25 pourrait être le symbole et la fierté de la CCFI; elle serait financée et gérée par la communauté de communes et serait un phare comme la tour Eiffel pour la France.

 

Le sport

 

Solidar-Belle :  A Bailleul on vous connait comme le fondateur du XV bailleulois mais aimez d’autres sports ?

 

Marc DENEUCHE : C’est vrai j’adore le rugby et plus généralement tous les sports d’équipe. Je pense qu’il est essentiel pour les jeunes d’avoir accès aux activités sportives et l’idée d’un passeport qui permet d’accéder gratuitement pour les jeunes à de multiples activités culturelles et sportives me parait très séduisante.

 

Doet sport je gaet nie meer oud kommen maer meer joug.

Faites du sport vous ne vivrez pas plus vieux mais plus jeune

 

Certaines villes proposent ce même passeport gratuit aux adultes afin de lutter contre le méfaits de  la sédentarité. Cette idée me parait très séduisante et serait bénéfique pour la santé mais je ne peux m’engager sans connaître très précisément l’état des finances municipales avant de faire des promesses.

 

Je vous rappelle notre slogan : Un changement sans risque.

 

Solidar Belle: Racontez-nous la création du XV bailleulois

 

Marc DENEUCHE: C’était dans les années 90 j’avais pratiqué le rugby à l’université et cela me manquait mais la création du club n’a pas été facile car, comme aujourd’hui les élus me disaient que c’était irréaliste, que la ville de Bailleul ne pouvait pas supporter l’investissement pour les installions rugbystiques et que de plus les flamands ne comprenaient rien à ce jeu du sud-ouest et que déjà les effectifs scolaires étant en baisse, il n’était pas envisageable de proposer une activité sportive supplémentaire.

 

Solidar Belle: Et alors? Et alors…?

 

Marc DENEUCHE: Les flamands sont tenaces avec l’aide de Christian Garnier et des bailleulois, nous avons créé un club de rugby. Au départ, j’ai fait office d’entraineur; nous n’avions pas de terrain et l’entrainement se faisait dans une pâture aux milieux des vaches puis nous avons , avec l’aide des agriculteurs aménagé le terrain actuel, rue Mallet Debeune, Les échauffements consistaient à ramasser après hersage les pierres et la ferraille qui jonchaient le sol. Actuellement le club compte 120 licenciés; vous voyez que quand les Bailleulois veulent… Dieu le veut….

 

Solidar Belle: Avez-vous créé d’autres associations ?

 

Marc DENEUCHE: Oui, trois autres associations qui n’ont rien coûté au contribuable car je n’ai pas reçu le moindre centime de subvention en 25 ans.

 

Solidar Belle: Pouvez– vous les décrire ?

 

Marc DENEUCHE: La plus ancienne est l’association « Plus » qui permet à des jeunes de réaliser leur rêve professionnel . J’ai remarqué que très souvent les jeunes se créent des barrières imaginaires « j’aimerai être avocat mais c’est impossible » « j’aimerai devenir sapeur pompier mais le concours est trop sélectif »  « je ne tente pas médecine à cause du numérus clausus » « je suis trop timide, je rate tous mes entretiens de recrutement ».

Dans ces situations très fréquentes, l’association Plus se propose d’apporter le petit coup de pouce qui permet de ne pas rester au pied du podium.

 

Solidar Belle: Que voulez vous dire ?

 

Marc DENEUCHE: Vous avez regardé les jeux olympique de Sotchi  entre le troisième et le quatrième, cela se joue parfois à quelques centièmes de seconde. Notre objectif est de permettre de franchir cette étape pour gagner et souvent je dis: il suffit d’un degré de plus.

 

Solidar Belle: Un degré de plus ?

 

Marc DENEUCHE: Avez-vous déjà essayé de cuire des pâtes avec de l’eau chaude? Avouez que ce n’est pas terrible. Par contre avec un degré de plus on a de l’eau bouillante et çà change tout. Les trains à vapeur ne se déplaçaient pas avec de l’eau chaude mais un degré de plus et on a de l’énergie.
Pour Bailleul je constate beaucoup de tiédeur et notre équipe aimerait apporter un degré de plus; c’est ce que nous appelons « l’énergie sereine »

Solidar Belle: Et les autres associations ?

 

Marc DENEUCHE: L’institut de communication médicale (ICM) a également été créé dans les années 90 à Bailleul pour former des visiteurs médicaux, des délégués pharmaceutiques et des secrétaires médicales. J’ai dirigé cette école durant 15 ans et au cours de ces années nous avons créé une antenne à Lille, à St Quentin et à Rouen.

 

Solidar-Belle : Cette activité était menée en parallèle à votre activité médicale ?

 

Marc DENEUCHE : Effectivement et mes patients n’ont pas souffert de cette triple activité avec les interventions de sapeur pompier.

 

Solidar-Belle : Qu‘avez-vous retenu de ces 15 années ?

 

Marc DENEUCHE : Beaucoup de bons souvenirs car la profession d’enseignant est une activité épuisante mais exaltante; aider les jeunes à réussir leur vie leur permettre de découvrir leurs talents les soutenir pour repousser leurs limites et les accompagner dans la recherche d’un emploi m’ont toujours passionnés.

Et d’ailleurs parmi ces 500 jeunes, nombreux sont ceux qui me contactent notamment sur facebook pour évoquer leur parcours professionnel ou partager les événements qui ponctuent leur vie.

L’ICM m’a permis également de rencontrer nombre de PDG de l’industrie pharmaceutique mais aussi quelques personnalités politiques qui à l’époque n’étaient pas connues du grand public.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous citer quelques exemples ?

 

Marc DENEUCHE : A St Quentin j’ai rencontré Xavier BERTRAND qui était maire et n’avait pas encore été ministre et à Rouen lorsque je recherchais des enseignants médecins, j’ai rencontré le couple FOURNEYRON sans savoir qu’en 2012, Valérie deviendrait ministre des sports de la jeunesse et de la vie associative.

 

Solidar-Belle : Avez-vous créé d’autres associations ?

 

Marc DENEUCHE : Oui ICACE, l’Institut de communication par les arts du cirque et équestre malheureusement alors que Sébastien MALESYS était d’accord pour un partenariat avec EQUIBELLE, la mairie ne disposant pas de terrain pour développer l’école du cirque, j’ai été contraint de m’expatrier sur Steenvoorde.

 

Enfin en 2012 avec Thierry POITOU nous avons créé CONTR-ALTO. 

 

Un débat télévisé
Solidar-Belle : Les Bailleulois aimeraient mieux vous connaître; allez-vous organiser des réunions publiques ?
Marc DENEUCHE : Les réunions publiques ont montré leur limites souvent elles réunissent une quinzaine de convainçus. On est loin des 8000 électeurs bailleulois. Aussi nous souhaitons organiser un débat télévisé réunissant les deux candidats les mieux placés à l’issue du premier tour.
Solidar-Belle : Qui le retransmettrait ?
Marc DENEUCHE : WEO la chaine régionale de la Voix du Nord ou Flandre TV notre chaîne locale et ainsi sans bouger de chez soi, chaque Bailleulois pourrait comparer les 2 programmes et choisir en parfaite connaissance de cause le meilleur candidat pour diriger la commune dans les 6 prochaines années.

 

Le C.O.S. (Comité des Œuvres Sociales)
93000 euros ont été détournés du COS et face à de telles négligences dans beaucoup de démocraties le maire aurait dû présenter sa démission; à Bailleul il n’en est rien et l’affaire est complètement étouffée.
Mais plus grave, les 150 agents de la commune qui se sont portés partie civile se sont vus réclamer par l’avocat des parties civiles une note d’honoraires de 1000 euros chacun.
Plusieurs employés municipaux nous ont contacté car, non seulement ils ont été floués et ils ne comprennent pas qu’on leur demande en plus des frais de procédure alors qu’ils ont très peu de chance d’être remboursés.
Surtout ne payez rien! Vous ne devez pas vous acquitter des frais d’avocat; les frais de procédure seront pris en charge par la ville au même titre que le jugement émis lors de l’affaire de l’Office de Tourisme.

Solidar-belle final.png


11/03/2014
0 Poster un commentaire

Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser