Blog de Marc Deneuche

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Solidar-Belle 4ème Edition

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Urbanisme ~ Réflexion  ~ Respect ~ Rigueur ~ Rural

 

Solidar–Belle : Quand allez-vous présenter votre liste ?

 

Marc Deneuche : Maintenant, dans un souci de clarté je tenais à commencer par présenter ma candidature puis développer un projet et enfin présenter les personnes les plus aptes pour faire aboutir ce programme.

 

Solidar–Belle : Quelle est la caractéristique de votre liste ?

 

Marc Deneuche : Son originalité principale tient à la diversité de ses membres qui pour la plupart ne se connaissaient pas entre eux avant de venir me rejoindre. Je ne voulais pas une liste composée d’amis.

 

« Nie van de recht  nie van de slinksch, t’is al voren te kiken dan me kun toegaen. »

Ni de droite ni de gauche car c’est en regardant devant que l’on peut avancer.

 

Solidar-Belle : Sur quels critères vous êtes-vous basé ?
Marc Deneuche : le premier critère est la compétence. Je tenais à m’entourer d’économistes et de financiers pour une gestion rigoureuse de l’argent public car nous sommes entrés dans une période de disette où il faudra traquer avec acharnement la gabegie, les doublons, les dépenses de prestige et de fonctionnement inutiles sans saborder l’investissement indispensable pour créer des emplois.  Il est tellement facile de dépenser l’argent que l’on n’a pas gagné…
Je tenais aussi à avoir des enseignants car comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, l’éducation est à mes yeux avec le travail et la liberté des valeurs essentielles. Ensuite je souhaitais des artistes, des musiciens et des sportifs pour représenter nos associations. D’autre part, tous les milieux sociaux devaient être représentés ainsi que les sensibilités mais sans engagement partisan et sans être encarté à un parti politique. Enfin, chaque hameau et chaque quartier devait avoir son représentant.
Solidar-Belle : Aviez-vous d’autres critères ?
Marc Deneuche : Oui, la motivation, la disponibilité et l’empathie pour Bailleul et les Bailleulois. Le critère de disponibilité m’a conduit à choisir de nombreux futurs jeunes retraités dynamiques et prêts à servir leurs concitoyens avec diligence; mais rassurez-vous, il y a aussi des actifs, une mère au foyer et les deux plus jeunes sont âgés de 20 ans.

L’Urbanisme

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous parler d’urbanisme ?
Marc Deneuche : Oui, c’est un sujet fondamental car il concerne la vie de tous les jours pour les Bailleu-lois et souvent dans la presse, les journalistes préfèrent mettre en grand titre : une salle de spectacle alors que le rôle d’un maire c’est avant tout d’améliorer le quotidien des habitants et surtout de répondre rapide-ment à leurs demandes car ce sont les petits tracas du quotidien qui empoisonnent la vie.
Solidar-Belle : Pouvez-vous donner quelques exemples ?
Marc Deneuche : Bien sûr ! Un trottoir défoncé qui reste en l’état pendant des mois et qui ne permet plus de sortir en fauteuil roulant, les excréments canins, les papiers gras qui jonchent le sol, les travaux de voirie interminables par manque de synchronisation. Les voisins bruyants et les incivilités qui se multiplient.
Solidar-Belle: Concrètement, si vous êtes élu, qu’allez-vous faire en matière d’urbanisme?
Marc Deneuche: La ville a été abandonnée aux promoteurs immobiliers et certaines constructions ont été bâclées et se dégradent très rapidement. Je propose de stopper les constructions anarchiques et de réfléchir à un développement harmonieux de Bailleul; les Bailleulois doivent pouvoir donner leur opinion et il n’est pas admissible de modifier leur cadre de vie sans concertation.La circulation dans Bailleul est de plus en plus difficile et si les constructions en centre ville se poursuivent au même rythme, dans six ans, la ville sera complètement asphyxiée.
Solidar-Belle: Vous proposez de tout raser avec un bulldozer ?
Marc Deneuche: Non bien sûr mais c’est pour cette raison qu’il y a urgence à réfléchir ensemble. Je vais vous donner deux exemples : Vous vous souvenez certainement de la maison Onof, le grand parc avec ses arbres centenaires rue de Coussemacker. Pour beaucoup de Bailleulois c’était l’emplacement rêvé pour y construire un foyer pour les personnes âgées à deux pas de la grand place et de l’hôpital.
A l’époque la municipalité a préféré acheter la ferme Barbry en bas de la rue de Lille…
Voilà un exemple de choix avec des conséquences importantes sur la vie de tous les Bailleulois.… De même depuis que j’ai lancé l’idée d’un lycée d’enseignement général certains l’auraient bien vu en face de la gare avenue Deschepper, mais il est trop tard…….

Actuellement, il ne reste que quelques friches industrielles en centre ville (Nordlys, Cabanon...) et il est urgent de réfléchir à leur destination car lorsque ces sites sont vendus aux promoteurs immobiliers sans cahier des charges cohérent, cela peut conduire à un aménagement urbain concentrationnaire avec des nuisances sonores, des embouteillages, un accroissement de la pollution et le risque à terme que Bailleul Ville à la campagne se transforme en Bailleul Ville dortoir.

  

Solidar-Belle : Que pensez-vous de la requalification de la friche Nordlys?
Marc Deneuche : Le département a acheté cette ancienne entreprise avec nos impôts pour y implanter une médiathèque; ce projet que nous avons financé n’a jamais abouti. Actuellement on évoque la construction de logements sociaux avec notre argent, sans demander l’avis des Bailleulois. L’entreprise Nordlys appartient aux bailleulois qui l’ont fait vivre à la sueur de leur front puis ont payé le rachat par le département avec leurs impôts il n’est pas question qu’ils soient à nouveau mis à contribution pour un projet imposé sans aucune concertation et qui va impacter durablement le centre ville.

Solidar-Belle : Que pensez-vous du regroupement des écoles La Fontaine, Sévigné et Victor Hugo sur un même site en centre ville rue St Jacques ?

 

Marc Deneuche : L’intention est bonne et l’idée de scolariser des enfants d’âges différents sur un même site pour améliorer la cohésion de l’équipe éducative me semble louable, mais là encore ce projet ne résiste pas à une analyse approfondie, vous imaginez 380 enfants et les enseignants se présentant tous les matins rue St Jacques alors que le quartier est déjà saturé de voitures et que les professeurs des écoles ont souvent des difficultés pour trouver des places de stationnement, sans parler du coût exorbitant de la rénovation de ce bâtiment qui fait partie du patrimoine historique de Bailleul et qui en plus est situé dans un périmètre classé.

 

Pendant la durée des travaux qui risquent de s’étendre sur plusieurs années où seront scolarisés les élèves ? Vous imaginez les désagréments pour les riverains, les commerçants seront-ils indemnisés pour le préjudice ?

 

Enfin, pourquoi l’école Pasteur n’est-elle pas associée à ce regroupement ?

À l’évidence il couterait beaucoup moins cher d’installer les enfants dans des locaux neufs respectant les normes HQE (Haute Qualité Environnementale) car ces bâtiments passifs consomment dix fois moins d’énergie et permettrait d’accueillir nos enfants dans un environnement écologique favorable à leur développement.

 

Solidar-Belle : Que pensez-vous de la modernisation de la salle des fêtes ?

 

Marc Deneuche : Le candidat sortant a fait l’acquisition à grands frais des deux habitations qui jouxtent la salle et il envisage d’y mettre les sanitaires et les cuisines afin d’augmenter la surface disponible.

C’est du rafistolage alors que les normes sanitaires sont très strictes, notamment en matière de restauration et que les places de parking sont réduites et vont l’être encore plus à l’avenir en raison de la construction d’une crèche d’entreprises.

Cette «modernisation» très couteuse ne va pas répondre à l’attente des Bailleulois.

 

Solidar-Belle: Que pensez-vous des « vergers de maraude » et du «pigeonnier communal» ?

 

Marc Deneuche: Le monde est en crise, les Français doivent faire face à des difficultés croissantes et sont accablés par les impôts et les taxes et donc je ne vais pas perdre mon temps à commenter ce type de propositions vagues, non chiffrées, où, pour qui, comment, quels sont les objectifs …. Ce programme qui s’apparente à un inventaire à la Prévert me laisse pantois... Mais je sais que sur Bailleul un concours est ouvert pour celui qui trouvera la meilleure appellation pour ce verger et ce pigeonnier.

 

Ce qui est sûr c’est que les Bailleulois comme tous les Français sont fatigués d’être pris pour des pigeons et en ont marre des maraudes de nos professionnels de la politique.

 

Solidar-Belle : Mais qu’est-ce que vous proposez ?
Marc Deneuche : Un développement harmonieux de la ville en concertation avec les Bailleulois, en conservant l’identité des quartiers, et en leur permettant de vieillir dans leur habitation en centre ville ou d’accéder à des logements adaptés à leur âge situés à proximité de la Grand-Place car chacun sait qu’un jeune couple possède souvent deux voitures pour pouvoir travailler à l’extérieur de Bailleul, alors qu’avec les années, on ne garde souvent qu’un seul véhicule et après 80 ans, on est souvent contraint pour des raisons de santé de stopper la conduite.
Solidar-Belle : Vous ne parlez pas beaucoup du patrimoine.
Marc Deneuche : Effectivement le patrimoine c’est notre identité et c’est ce qui fait le lien entre les générations et il important de le préserver mais lorsque j’entend un candidat dire que je projette des dépenses pharaoniques, il faut se souvenir qu’après guerre, lorsque Bailleul avait été rasée et que la France était ruinée, heureusement que des maires courageux ont décidé de reconstruire les monuments dans la beauté architecturale qu’on leur connaît aujourd’hui et que l’on nous envie.
Nos ainés nous ont laissé les beffrois, les églises et nos belles bâtisses flamandes et nous, qu’allons-nous laisser à nos enfants ? Le patrimoine de demain se construit aujourd’hui.

La circulation et le stationnement

 

Solidar-Belle : Nous avons reçu énormément de courrier concernant la circulation et le stationnement.

 

Marc Deneuche : Effectivement, les problèmes de circulation et de stationnement se sont considérablement aggravés en 5 ans et c’est un dossier à traiter de manière prioritaire si les Bailleulois nous accordent leur confiance.

 

Solidar-Belle : Comment allez-vous l’aborder ?

 

Marc Deneuche : Toujours avec la même méthode pragmatique en commençant par une réflexion globale sans faire appel à des bureaux d’études extérieurs puis des propositions en toute transparence où chaque Bailleulois pourra donner son avis et enfin une mise en oeuvre qui privilégie l’intérêt général.

 

Solidar-Belle : Pouvez-vous nous donner un exemple concret ?

 

Marc Deneuche : Oui, la rue du musée, qui a été mise en sens unique; cette modification qui a entraîné des travaux longs et couteux est responsable de nombreux engorgements dans la ville à commencer par un tri-plement de la circulation dans la rue des foulons alors que celle-ci est étroite et que l’on peut difficilement se croiser.

 

Solidar-Belle: Oui mais cela a permis de doubler les places de parking dans la rue du musée.

 

Marc Deneuche : Effectivement mais regardez la rue du musée un week-end et vous verrez la moitié des places inoccupées car dans cette rue il y a un établissement scolaire alors qu’à l’inverse, les habitants de la rue des foulons ne peuvent plus stationner. Et donc imaginez un habitant de la rue des foulons qui veut partir sur St Jans Cappel: Il doit d’abord aller chercher sa voiture stationnée rue du musée, remonter jusqu’au centre ville, redescendre la rue des foulons, prendre la rue du Kortenker pour enfin prendre la bonne direction. Toutes ces modifications de circulation sont très couteuses en travaux, en carburant et en temps perdu.

 

Solidar-Belle : Mais il y a eu concertation ?

 

Marc Deneuche : Effectivement les habitants m’ont montré la lettre reçue la semaine dernière où on leur demandait leur avis bien après la réalisation des travaux…

 

Solidar-Belle : Voyez-vous d’autres points noirs ? Concertation.png

 

Marc Deneuche : Malheureusement je ne peux pas tous les citer, ce serait trop long mais je vais évoquer la grand-place qui est un cas d’école où on a fait appel à un bureau d’études puis on a procédé à des travaux longs et couteux pour arriver à un état pitoyable avec l’impossibilité de sortir de la place du Général De Gaulle par la rue Frédéric Moeneclaey; cette solution a dû rapidement être abandonnée car on s’est rendu compte à la fin des travaux que les riverains ne pouvaient plus sortir de leur garage.

 

L’autre dimanche, un car de touristes a voulu s’aventurer sur la Grand-Place et s’est retrouvé coincé comme dans une souricière; le chauffeur a du procéder durant de longues minutes à des manoeuvres délicates pour sortir de ce traquenard; cela ne me semble pas le moyen le plus judicieux pour mettre en valeur le patrimoine architectural de notre ville.

 

Solidar-Belle : Avez-vous d’autres propositions en ce qui concerne la circulation ? Déplacements.png

 

Marc Deneuche : Les Bailleulois se plaignent à juste titre de payer trop d’impôts mais parmi ceux-ci, il ne faut pas oublier les taxes sur les carburants.

 

A l’avenir, l’énergie va coûter de plus en plus cher et il faut penser dès maintenant à des moyens de transport alternatifs. Beaucoup de bailleulois souhaitent la création de navettes pour les hameaux bien sûr mais aussi pour Bailleul intra-muros afin de se rendre en centre ville sans difficulté de stationnement et pouvoir également aller jusque la gare et la zone commerciale. Cela ne va pas se faire dans l’immédiat mais il faut prospecter et s’inspirer de l’expérience de nos voisins belges ou hollandais pour permettre aux Bailleulois, dans dix ans, de pouvoir circuler facilement et de manière écologique.

 

Solidar-Belle:  Avez-vous une proposition concrète applicable dès demain?

 

Marc Deneuche : Oui et une proposition qui ne coûte rien: c’est la mise en place d’un numéro vert pour un service de covoiturage. Cela permettrait de substantielles économies pour ceux qui vont travailler sur Lille, Dunkerque ou en Belgique mais aussi pour les habitants des hameaux.

 

Solidar-Belle : Que pensez-vous de la liaison douce qui va relier Outtersteene à Bailleul ?

 

Marc Deneuche : Sur cet axe on déplore de nombreux morts et je pense que l’urgence, c’est d’assurer la sécurité des jeunes enfants lorsqu’ils se rendent vers les arrêts de bus scolaires car ils doivent marcher sur le bas côté, souvent dans la pénombre, sans glissière de protection alors que les voitures arrivent parfois à très vive allure.

 

Solidar-Belle : Avez-vous d’autres thèmes à évoquer?

 

Marc Deneuche : Oui j'ai des propositions peu couteuses pour améliorer la propreté de la ville, des hameaux et des cimetières.

Je voudrais aussi rétablir le ramassage des encombrants.

Les commerces et l’artisanat n’ont pas pu être évoqués.

Enfin, plusieurs Bailleulois m’ont montré les dégats provoqués par les inondations et attendent des réponses concrètes.

Pour terminer, il n’y a pas de ville à la campagne sans évoquer les problèmes agricoles.

 

Solidar-Belle : Rassurez-vous, Marc Deneuche, nous allons préparer un prochain numéro pour répondre à toutes ces questions.

 

 On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés.
Albert Einstein
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14/03/2014
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